Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.

30 décembre 2012




L'homme a besoin pour évoluer, de comprendre la réalité non pas par son simple esprit, mais aussi par l'esprit des autres. C'est ce que cherchent les animaux de compagnie en copiant les humains. Un esprit qui apprend en copie un autre. Plus nous apprenons, plus nous avons la possibilité de comprendre les autres, ceux que nous avons déjà copiés dans notre évolution, et plus nous nous approchons d'un esprit cosmique tout englobant, dépassant et façonnant la matière.
L'initiation consiste à copier quelqu'un de telle sorte que par l'amour une réorganisation de soi s'accomplit
Plus nous comprenons les êtres, plus nous pouvons les aimer ou bien les manipuler, ce sont les deux revers de l'initiation.


29 décembre 2012

A quel point l'individualité peut-elle absorber des situations et comprendre des individus ?
A quel point la lumière peut-elle se recouvrir de terre ?
Ne peut-elle pas tout imprégner, la réchauffer, n'est-elle pas l'unité sous tous les masques ?

Pour qu'il y ait un échange possible, il faut qu'il y ait un canal, une fenêtre.
L'intimité sexuelle ouvre une "fenêtre" de confiance (et d'amour) plus grande.
C'est pourquoi elle avive l'acuité de tous les sens, une fois que l'amour peut s'exprimer - rayonner - au travers de cette fenêtre.
Mais pour une réelle spiritualité - une capacité d'échange constante - cette fenêtre doit être ouverte en permanence SANS qu'un rapprochement physique ne s'effectue obligatoirement.
Alors il est immédiatement possible d'échanger sur un plan émotionnel et mental - c'est ce qu'il se passe dans les relations familiales (lorsqu'elles sont saines).

L'amour objectif
Le sexe devient alors inutile car le corps entier est "sensible".
De même l'expression codifiée des sentiments devient inutile car l'échange, l'interaction, est intense et permanente, il n'y a pas besoin "d'acte sexuel" pour la former.
C'est pourquoi le but du travail ésotérique est de créer en soi, par un réveil intérieur, la possibilité de cet échange permanent et inconditionnel, même si les autres ne peuvent pas être ainsi.
Cette possibilité, c'est être vivant, c'est être conscient au travers de tous ses centres, c'est Voir, comme un enfant, sans Désir de Possession, et en exprimant clairement ses désirs (car il n'y a pas de crainte qu'ils soient insatisfaits, l'amour omniprésent ne dépendant pas d'un autre amour pour exister).

Souvent les personnes qui aiment n'offrent pas leur amour mais le miment et introduisent une demande subtile d'être possédé, d'être sécurisé, d'être déresponsabilisé. On désire souvent céder son autorité à autrui, on ne la supporte pas, car une partie de nous, obscure, désire s'en défaire.
L'amour commun (mondain) est donc une expression de ce désir obscur en nous d'être possédé et de posséder, mais cette possession sans fin est un cercle vicieux, qui diminue et happe progressivement la lumière qui n'est plus créée par rien.

C'est pourquoi, celui qui aime devrait offrir son amour, mais pas avoir plus envie de recevoir l'amour d'autrui que de donner le sien. La partie positive pour prendre l'avantage, suppose la libération de toutes les frustrations.

Celui qui offre son amour, ne peut que recevoir de l'amour en retour. C'est pourquoi nous sommes touchés par l'innocence des enfants.

On existe que de deux façons.
En aimant ou en possédant.
Il n'y a pas d'autre possibilité, il faut choisir.
C'est le "support" même de toute conscience.
La gravité est le Je, c'est une force plus ou moins grande : mais est-elle aspirante ou rayonnante ?
Si on veut aimer et posséder à la fois, on annule toute évolution (dans un sens ou dans un autre).
De sorte que la gravité du Je diminue.
Des influences contraires ne peuvent cohabiter.

Du degré d'amour de soi dépend l'amour des autres.
Mais ce n'est pas l'amour de ce qui est clair et lumineux.
C'est l'amour de ce qui est méprisé, incertain, faible et méconnu.
Car pourquoi aimer quelque chose qui existe déjà,
autant aimer ce qui n'existe pas encore, et qui a besoin d'être aimé.


Le réel éveil du sexe redonne la sensation corporelle de soi, le toucher.
Le réel éveil du coeur redonne l'impression d'être lié à tout ce qui nous entoure.
Le réel éveil du cerveau redonne le sentiment de curiosité, l'envie d'apprendre.
L'unité de ces trois plans forme un autre être, l'être intégral et rayonnant.

Quand on grandit, les parents sont là pour nous protéger du monde extérieur.
On se sent en sécurité.
Quand on vieillit, les partenaires sont là pour nous protéger du monde intérieur.
On se sent en sécurité.
Dans tous les cas, l'insécurité est souvent imaginée et vient d'un manque de connaissance de son propre être.

Le coeur du coeur, a pour alliés loyaux le coeur du sexe, et le coeur du cerveau (pinéale).
De ces centres l'esprit rayonne et forme l'être.

Est-ce qu'on peut se relier à l'esprit de tous les êtres pour connaître le monde par l'esprit de tous les êtres et ressentir la divinité dans la totalité ? La divinité; l'esprit du programmeur ?

Le temps du corps doit se synchroniser au temps de l'émotion et au temps de la pensée.
Quand on accélère un rythme, on perd la résonance.
La synchronisation de soi permet la synchronisation de plus en plus juste avec le monde.
Quand deux ondes sont synchronisées, elles peuvent communiquer quelque chose sur un autre plan.
Tout est rythme, car le rythme est une expression de la lumière.

Aimer imposer parfois de savoir et pouvoir ne pas "aimer".

La partie éternelle de moi-même, arrive toujours lors d'une décontraction...
Elle est un corps qui s'étend, qui est soumis à sa propre gravité et qui a besoin d'être expansé par l'amour.
La partie éternelle de moi-même, arrive souvent dans chaque interaction, car les interactions réelles demandent une décontraction, pour honorer la différence dans l'ouverture toute-englobante.

De toute éternité, à l'infini, il ne sert à rien d'attendre.
A tel type de conscience, est liée telle expérience.
La seule et unique chose à changer, est la conscience.

L'esprit est comme une lanière à crans.
Plus on tire dessus, plus on bâtit son identité sur des blocages, plus il se bloque.
Mais i on lui donne du mou, si on le détend, il peut se libérer.

1er cerveau : actif : pensées, passif : repos
2e cerveau : actif : imagination, passif : conscience du vide
??

19 décembre 2012

Étrange cohabitation à l'intérieur comme à l'extérieur de toute création,
Ce qui est au centre des tissages, des réseaux,
est soit dangereux, soit beau, soit il y a les deux.

Un regard émerveillé oublie de figer, de tuer le monde
Il va au-delà du monde
Il est la réalité

Un regard émerveillé est la vraie liberté
Sans attachement car ce qu'il recherche est partout,
Il est l'envers de la terreur.

L'esprit est la source de toute beauté.

Se relier à la réalité, percer à la réalité,
C'est développer une force de vision en soi,
Qui est une tonalité juste.

Chaque molécule de son corps doit vibrer, doit être conscient,
Et à un moment comme le sel, une saturation se forme,
Cela crée une nouvelle conscience corporelle, un corps étendu, une autre perception.

Tout ce qui est fait pour quelque chose, dans l'espoir de... n'est pas réellement fait,
Fait en conscience. Car la conscience n'attend pas d'être.
La conscience est la seule récompense qui n'en n'est pas une.
Car elle est sans que quelque chose doive être fait pour la créer.
Cesser d'attendre pour voir que ce que l'on cherche est là,
C'est vaincre le temps.

La perception n'est pas une illusion,
Mais tout ce que je vois,
tout ce que je pense est une illusion.
Les réactions, et ce qui est éprouvé, est un écho d'une source fuyante.

Dans la recherche de l'unité,
A quoi peut-on se fier ?
Nous changeons constamment
La seule chose qui subsiste à une analyse rigoureuse,
C'est le fait même de percevoir.
Celui-ci ne change pas, mais son intensité évolue.
Il dépend de la conscience

De nos jours on confond trop souvent la teneur d'une expérience, qui provoque une perception, avec le fait même de percevoir.
C'est le fait de percevoir qui prime.
Car il mène toujours à soi.
Percevoir, c'est comme briller, et plus on brille, plus on s'approche de l'étoile,
Et si l'on cherche la lumière,
Elle est peut-être dans toute la perception passée,
Que l'inconscient a gardé présente,
Mais que le conscient n'a pas éclairé.
De ce fait, la perception est double
C'est ce qui prouve que la nature de la conscience s'est divisée à l'origine.

On ne peut pas percevoir plus que la conscience ne le permet à un instant T
Mais il faut choisir les situations et les personnes qui nous permettront de nous éveiller dans le futur,
Et qui feront que notre état de conscience aura pu se transformer lentement, en une oeuvre plus accomplie.

C'est notre intégration des réactions qui donne lieu au "taux" de conscience
Ce qui en soi n'est pas admis comme soi est automatiquement dévié de la personnalité,
Cela amenuise l'étendue de la conscience et de la perception,
En soi, il n'y a pas de bon, pas de mauvais, toutes les pensées, émotions, ressentis, ont une activité qui fait partie de nous.
"J'ai le droit de ... penser, éprouver, ressentir... Cela car Je Suis"
C'est ce qui fait l'intégrité et l'unité.

Le tout est l'unité des consciences,
La nature est composée d'êtres à l'infini
Chacun d'eux a activé une configuration énergétique qui le rend de telle ou telle couleur,
Nous en sommes au centre 3, nous activons la conscience du 4

A quoi sert de vivre dans la beauté, si c'est pour ne pas la voir,
A quoi sert d'avoir une âme, si c'est pour la perdre.

Fer et lumière

On vit pour apprendre à se reconnaître soi-même au travers des gens, des situations...
C'est une volonté inconsciente, qui nous pousse à vivre, à avoir des expériences, pour apprendre à se souvenir de soi.
Il n'y a pas de libération possible sans la réalisation de cette volonté inconsciente à l'origine de l'illusion de sa vie,
La réalisation suppose l'acquisition de l'état d'être "conscient",
Les expériences sont une occasion de se connaître, mais aussi une occasion de l'illusionner,
C'est seulement par le travail sur soi que l'on peut vivre les expériences pour se rapprocher de l'unité, plutôt que de s'en éloigner,
Car tout ce que l'on a aimé sont des fragments de soi qui se reflètent lorsque le miroir est beau,
Toutes les "sensations de soi" que procurent ces reflets sont perçus comme appartenant à une unité plutôt qu'à des répercussions aléatoires et décousues venant du monde,
La réalisation, c'est percevoir que le film de notre vie, conçu par soi-même à un niveau profond, est une expérience qui nous apprend qui nous sommes.
Seulement quand on perçoit au-delà du film, on peut dire que l'on VIT.
Nous sommes un miroir brisé. Toute notre vie durant nous reflétons des fragments d'être sans chercher à réunir les morceaux d'émotions.
La "colle" est la conscience, l'effort de conscience.

L'être humain est une machine à faire des histoires,
Il en fait même en rêvant
Visiblement Dieu aime les histoires

Je ne suis pas l'émotion de ma vie, je suis l'émotion de nombreuses vies,
que l'âme et les âmes vivent en attendant le dénouement
de la grande pièce céleste.

Ce n'est pas un repas agréable mais il faut le digérer,
détoxiquer toute cette matière contaminée, et la rejeter
pour qu'il ne reste que la lumière.
Quand je n'aurais plus rien à digérer, alors je pourrais
me nourrir de la nourriture des dieux...

Le premier chevron qu'il faut enclencher, est le corps et ses réactions.
Le deuxième est le corps des émotions dont la totalité doit être activée pour qu'il se stabilise,
Le troisième est l'indépendance de la pensée,
Le quatrième est la réalisation de la pleine Conscience du Vide.

15 décembre 2012


Enseigner et être enseigné, c'est ainsi que l'on grimpe.
Il faut la capacité à savoir faire les deux.