Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.

8 avril 2012

L'énergie sexuelle, est le yin, c'est ce qui était dispersé dans notre corps quand on était enfant et qui nous faisait grandir...
Enfant nous étions totalité, car nous étions notre corps, lequel était énergie sexuelle pure.
Puis nous nous sommes figés, l'énergie sexuelle s'est concentrée dans la fonction reproductrice et notre personnalité, coupée de sa vibration nourricière, s'est figée...
Toute relation est une tentative de retrouver la présence de cette énergie sexuelle.
Ainsi par les relations nous construisons notre identité qui arrive finalement à un point où elle cesse de chercher l'énergie sexuelle d'autrui mais puise dans la sienne propre, reconnue comme sienne.
Ce qui est recherché est la connaissance de soi en tant que totalité... Unité...
Et c'est ce qui en fait la recherche d'énergie sexuelle, de renaissance de l'énergie sexuelle en soi, car c'est le facteur de l'unité, c'est ce qui permet l'unité.
Ce qui est cherché est donc l'accès à l'énergie primordiale qui est Une car elle relie tous les êtres, accès qui recentre les divisions de notre être manifesté.
Nous sommes coupés au milieu... Au coeur.
La division du coeur rend indépendant le sexe et la tête.
Le sexe cherche la reproduction, la tête cherche la fabrication d'un "je" factice au service de la reproduction;
Seule la jonction du coeur rompt avec la loi générale : dès lors le sexe est mis au service de l'être et la tête est mise au service de l'être.
La réunion de ces deux forces, le conscient et l'inconscient, donne naissance à un nouveau corps, un corps subtil, et non un corps physique comme un enfant biologique.
La fonction de l'être est au service de la perpétuation de l'espèce, la spiritualité vise à la conscience.
Dans la sexualité le corps est activé en énergie, alors qu'enfant, il l'est tout le temps.
La sexualité est une recherche de l'activation, de la conscience sensorielle, telle qu'elle est expérimentée dans l'enfance.
La cessation du temps par la perception omniprésente et totale, c'est la réelle contemplation où l'extérieur et l'intérieur ne font qu'un, car l'appareil d'analyse du réel est figé.