Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.

29 mars 2012

Deux trois trucs écrits au passage...

L'intellect est dans le temps, la conscience ne l'est pas... Elle est si subtile qu'il faut une absolue "stillness of mind" pour qu'elle se pose, qu'elle SOIT, comme une grâce, dans la pure perception.

Les lignes de temps sont réelles car propres à la conscience, dont une facette, un fragment, une couleur, est l'intellect.

Je fais ce que la conscience me dit de faire ainsi je Suis sans être troublé par la personnalité et ses expériences innombrables qui essaiment en mon esprit de lourdes pensées. Je Suis parce que Je Fais et ainsi Je Perçois sans interruption ce qui Est.

Être au-dessus de l'expérience, c'est le but. La conscience est au-dessus de l'expérience, dans la tranquillité de l'univers. Toujours monter pour la rejoindre, sortir du maelström qui nous tire dans le temps... Juste Être pour Voir.

Quand vous êtes dans le monde, ne le vivez pas, mais attestez-le par une observation qui relie l'être à ce qui l'entoure en témoignant des deux qui sont "un" pour la conscience... Car le souvenir est dans l'esprit, il est Un avec lui, perception accueille le perçu qui est Un.

Sans cela vous oublierez qui vous êtes - un - et feriez autre chose que ce que fait l'Être en s'exprimant Tel Quel. Alors vous créeriez du temps vécu qui est souvenir passé et futur...

Les temps vécus doivent être observés par la conscience dans son amour de la personnalité qui vit dans le temps, pour que sa volonté soit faite. Ce qui vit doit se ressouvenir de ce qui l'aime et de ce qui le fait vivre, qui est quelque part au-dessus de la tête; adoubant le corps, le sentiment, l'esprit... par son amour.

Oublié et non accepté, car la personnalité veut "plus" que la simplicité de l'étant; l'amour de la conscience n'est pas perçu et donc il ne nous nourrit plus. C'est la chute.

Le vide par où passe l'amour - perception - est à trouver en chaque situation.

La conscience ne peut pas contrôler, elle ne peut que voir. Elle est être. Les tentatives de contrôler une situation sont comme de contrôler son être, être autre chose qu'être, ce qui est impossible et qui est seulement une illusion, un obscurcissement de ce fond "vide" de soi.

Être signifie voir son illusion incomplète et donc la voir est synonyme de l'aimer. Ainsi la grâce en soi rectifie et complète l'image de soi que l'on est illusoirement. Ainsi être "vu" est l'essentiel, être "disponible" devant le vide qui pourra alors "voir" et donc aimer l'illusion personnelle ainsi purifiée et devenue toute impersonnelle.

Tout est résumé par la surface du lac qui tout à fait lisse reflète l'espace vide des étoiles... Tel est notre mercure.

Tout ce qui est construit doit être déconstruit pour être ce qu'il ne pouvait pas être en étant. Cela nous mène au but qui n'est autre que le dévoilement de la conscience, soustraite au monde parce que pour être "personnel" il faut s'oublier pour vivre une illusion propre.

La conscience souhaitant s'exprimer dans le domaine du "personnel" décide un jour de se révéler et d'être, tel quel, sans artifice, et ceci car les expériences-illusions lui ont donné conscience de sa conscience, et l'amène par cette force à s'ouvrir.

Pour le "personnel", c'est comme suivre le guide de l’Être pour exister uniquement Selon lui car seul lui est. La conscience qui est est lumière, voir c'est aimer et aimer c'est éclairer le monde.

Comme les être vivants sont expression de la MÊME conscience, Être c'est leur permettre de voir leur propre source de lumière-conscience qui est la MÊME que la sienne et ainsi leur offrir la possibilité d'accepter PLUS de lumière-conscience en eux. Ainsi font les enfants pour leurs parents qui vivent dans leur propre temps. Ainsi font les grands-parents pour les enfants que la vie oblige à se former et donc se réduire. Ainsi fait la vie Infiniment en mouvement pour tout ce qui est Figé. Ainsi fait l'amour pour ce qui ne peut plus aimer.

Tout est occasion d'accepter quand la peur est absente et fondamentalement l'acceptation totale est l'être immanent. Le courage d'accepter ce qui Est ne peut être que le résultat d'un détachement total de la matière, de l'illusion et de ce qui fondamentalement n'est pas... c'est-à-dire l'identité liée à une vie personnelle qui doit apprendre, ... "moi".

Le "moi" est une projection de "soi", comme la lumière au travers d'un vitrail. Le vide est le fond et le socle de toute existence et le vide n'est pas une absence d'être, c'est ce qui au contraire transparaît dans les moments où l'on est plein de vie car c'est alors que l'on voit simplement ce qui est.

Ce qui est peut être vécu comme horrible, néfaste, ou magnifique, positif... La conscience qui voit le vécu en est de toute manière naturellement détachée, elle voit simplement. Mais si l'on empêche à ce qu'elle voit le vécu véritablement, alors on est condamné à rester bloqué dans le vécu par un attachement à un "bloc d'expérience" ou "un moment", une durée de temps composée et créée par le vécu, selon son existence.

Ainsi je vois ce qui est et j'agis, sans réagir au vécu mais en étant guidé par l’œil de feu de la conscience qui choisit. Ainsi je ne fais pas "en réaction" mais je fais "ce qui doit être fait en conformité à la conscience", ce qui parfois est totalement contraire aux influences extérieures qui veulent faire aller dans un autre sens.

Lorsque j'accepte, je vois, je suis... Je prends toujours conscience par cet acte - un acte d'amour pour l'univers.
C'est Toujours le cas. Ce qui s'exprime souvent dans une "recherche du mystère de la vie" est aussi une "recherche de comment Voir" et donc une "recherche de soi pour que le soi puisse voir et donc aimer et ainsi être ce mystère".

Pourquoi ne l'est-on pas ? Parce qu'on ne le peut pas. Pourquoi ? Parce que la connaissance de soi fait défaut. L'éloignement entre l'individu et le monde est le MÊME que l'éloignement entre l'individu et lui-même car sous l'écorce il Est ce qui Est. Ce qui Est est Un.

La seule chose qui à ce niveau est faisable est de Voir le monde et par cet acte c'est Soi-même qui verra le monde, car rien d'autre que Soi ne peut Voir. Décider de Voir la création est donc "un appel" vers soi, qui alors transparaît en Voyant.

Il y a donc un mystère, si ce qui est vu est aimé de ce qui voit, et que nous décidons ou non de Voir, - d'aimer - c'est que fondamentalement l'Univers a BESOIN de voir pour être et a besoin de nous que nous aimions.

Ainsi la Conscience est l'univers et l'univers est la Conscience, leur lien d'amour est le point central.

La lumière est une expression de la conscience qui s'unit à la conscience, l'obscurité est une expression de la conscience qui s'annihile - se fond - dans la conscience. Ce mystère est inexprimable.

De l'existence de 2 états de la matière "corporelle", "haut voltage" et "bas voltage".

L'état qui est appelé "spirituel" et auquel on fait référence comme tel est un état de "reliance" qui dépend uniquement de l'énergie individuelle.

Le degré de conscience et donc de perception est un état énergétique. Il existe dans le corps différents niveaux d'énergies, qui par leur inadéquation empêche l'écoulement de l'énergie universelle.

C'est donc ultimement l'âme qui choisit son expérience dans le monde de par la présence/l'activité dont elle témoigne dans un véhicule corporel.

La présence de l'âme - ou son absence - fait varier le "voltage" énergétique. Un "voltage" énergétique bas est souvent lié à une attitude destructrice, négative et prédatrice. Un "voltage" haut donne une attitude créatrice, positive ou donatrice.

Le "voltage" est la "vibration" qu'émet notre instrument corporel qui comme un instrument de musique est composé de 7 fréquences (7 cordes).
Lorsqu'un individu est "connecté" au divin, il n'existe plus comme tel, sa "mélodie personnelle" cesse. Les 7 fréquences se fusionnent, comme les 7 couleurs deviennent du blanc.

Plus le "voltage" est intense, plus les défauts et blocages sont apparents : ils empêchent l'énergie de couler, d'imprégner, de s'installer.

Un défaut s'exprime par un état d'esprit de "préoccupation" qui ensuite forme l'expérience de "l'occupation". La "préoccupation" entraîne la limitation/le contrôle des sensations, sentiments, pensées, et donc de l'énergie qui est à l'origine de ces sensations, sentiments, pensées. Les préoccupations sont un effet du karma, c'est à dire du bagage de l'individu.

Les préoccupations ne sont pas un effet des influences extérieures mais un effet de la façon de percevoir les influences extérieures. Elle dépendent de l'état d'esprit et de conscience. C'est le "passé", le "karma", qui gouverne la perception des évènements extérieurs, et donc la préoccupation.

Quand un enfant nait il est en mode "haut voltage", la configuration et la nature des expériences va ensuite interagir avec le degré de présence/absence de son âme, ce qui va aboutir à une personnalité qui s'agence et se structure jusqu'à se "verrouiller", ou se "figer", se "fermer", en étapes à partir de 7, 14 et 21 ans.

Un "type" de personnalité se forme avec ses "points de vue" et son "attitude" envers le monde.

Le processus spirituel demande l'éclatement des "verrous" de ces paliers successifs, ce qui implique une réintégration des expériences qui ont construit l'édifice de l'individu.

La réintégration - le fait de revivre, de se réapproprier - ces expériences permet à la conscience de les "traiter" d'une autre manière, ce qui "défige" la personnalité et permet à une autre configuration - plus limpide, vertueuse, etc - de se mettre en place.

Nous sommes une construction composée d'expériences vécues d'une certaine manière, qui produisent des liens profonds. Revivre les expériences avec dénouement des liens, ouvre la "fenêtre du présent" (cf. Mouravieff, "Ecrits sur Ouspensky, Gurdjieff et sur la Tradition ésotérique chrétienne" http://www.amazon.fr/Ouspensky-Gurdjieff-Tradition-%C3%A9sot%C3%A9rique-chr%C3%A9tienne/dp/2844545661/ref=ntt_at_ep_dpt_2)

La logique est simple, plus les expériences "conditionnent" une personnalité, moins la conscience peut "choisir" une autre voie que celle proposée par l'environnement.

Dans un cas, la personnalité est plus forte et les influences extérieures décident du destin (la "loi générale"), dans l'autre cas, l'âme est plus forte et les influences extérieures sont sans effet. En effet, comme l'âme est ultimement à l'origine de l'environnement -un environnement partagé par les âmes qui y vivent-, de par sa perception de celui-ci, une action réelle est possible, influant sur le destin.

Il s'agit donc d'une réorganisation volontaire de la façon dont l'être est lié à l'énergie (l'univers).

Ce processus est intérieurement demandé lorsque la présence de l'âme est naturellement intense, car le degré d'expression qu'elle demande (on épanouissement) dépend de la clarté/l'obscurité de la personnalité. L'âme peut se trouver inconfortable dans une personnalité inadaptée.

Le "haut voltage" est une harmonie, une adéquation des 7 fréquences de nos centres énergétiques dont l'ensemble forme une unité qui peut (ou non) entrer en résonance avec la fréquence profonde de l'univers (qui est en soi "don" ultime). Une résonance obtenue est ce qui est appelé "nirvana".

Il va de soi que la moindre imperfection de "l'instrument" empêche/contrarie la résonance. La progression individuelle est perceptible par la fréquence, la durée et l'intensité de la résonance. Une rectification s'opère.

Tel que le décrit Mouravieff, la progression s'opère par "paliers" formant un "escalier". (Gnosis t1, p.274)
Ce spécialiste de l'ésotérisme chrétien décrit 7 étapes à la progression, délimités par 3 seuils (une octave), ouvrant sur ce qu'il appelle "la Voie".

Au départ, la personnalité (l'expression de l'âme dans le véhicule associé) est "anarchique". La capacité à capter le "haut voltage" qui est ultimement "amour" se fait uniquement selon le hasard des circonstances.

Ainsi au départ l'insatisfaction envers l'état de "hasard" provoque une "séparation" d'avec la vie (l'ensemble des influences extérieures).

Dans le cas des préadamiques (cf. http://bouddhanar.blogspot.fr/2011/05/le-racisme-esoterique-de-mouravieff.html ) , l'absence des "fréquences" nécessaires pour obtenir l'état de "haut voltage" n'existe pas. De ce fait l'insatisfaction envers la condition de "hasard" ne s'exprime pas, sauf dans une logique de domination/pouvoir.


Le franchissement du premier seuil qui ouvre la "quête spirituelle" génère d'abord une rétrospective intérieure du "film" de sa vie.

Puis trois paliers surviennent avant d'arriver au deuxième seuil. Le premier palier consiste à détecter certaines fréquences manquantes de soi (aspects de la personnalités, polarités masculines/féminines, etc)

Le deuxième palier consiste à faire vibrer ces fréquences (appropriation des aspects manquants, découverte d'aptitudes insoupçonnées).

Le troisième consiste à la fusion, entre la personnalité maintenant développée/complétée et le "fond de l'être", "l'âme". Cette fusion ou adéquation forme une unité qui relie l'inférieur (personnalité) et le supérieur (l'âme).

Le lieu de la fusion est ce que Mouravieff appelle "centre magnétique". Il se situe au niveau du plexus solaire. (cf. l'exercice de répétition/sensation de "je suis" proposé par Gurdjieff dans "La vie n'est réelle que lorsque "Je suis")

Après l'insatisfaction envers l'état de "hasard" qui provoque une "séparation" d'avec la vie, apparait l'insatisfaction envers l'état d'impureté qui permet au hasard d'avoir un effet sur l'individu. Cela provoque une "séparation" d'avec soi-même. (cf. John Pentland, Exchanges within, questions from everyday life)

Dès lors l'individu est lié au supérieur (son innocence, sa beauté, sa créativité, bref sa conscience) n'a plus besoin des structures rigides de la morale pour guider son comportement, car elle est remplacée par "l'action de son for intérieur", dont le rayonnement permanent détermine ce qui est intuitivement juste et injuste.

Pour Gurdjieff, c'est ce qu'il appelle le passage à l'homme 4, qui est pas uniquement une personnalité mais aussi une âme/un canal pour l'âme.


Devenant "canal", l'homme 5 est placé devant lui-même et c'est l'apparition du deuxième seuil, l'homme 5. Le deuxième seuil marque une étape de purification totale (décapitation de la Gorgone), qui s'accompagne d'une "mort intérieure" très proche d'une mort physique. La mort est l'allégement nécessaire mais advient à la suite d'un parcours qui trouve son aboutissement dans l'abandon de soi.

L'individu maintenant relié à son âme de façon permanente a payé ses dettes karmiques, c'est une étape de transfiguration.

Le deuxième seuil est ce qui est appelé en ésotérisme "deuxième naissance", car la purification reproduit l'état de non-configuration qui est celle du nouveau-né. Désormais la personnalité sera remodelée selon les besoins car elle devient fluide. Le charbon peut devenir diamant, pourpre (pur du pur).

Advient alors le "haut voltage" qui est en soi une utilisation de la force sexuelle à d'autres fins que la "loi générale" : maintien de la personnalité (l'espèce) et reproduction.

L'individu ne peut plus alors être "troublé" (comme se trouble la surface d'un lac, cf. Eckartshausen), car le reflet de l'âme élimine l'aspect négatif égoïste et destructeur propre au corps physique.

La personnalité devient "malléable", "liquide", pour l'homme 4 et au deuxième seuil "gazeuse".

La progression du deuxième seuil au troisième qui marque la fin de la quête sur le plan terrestre consiste en une progression, une augmentation de la luminosité de l'âme, maintenant qu'elle est présente sur un terrain favorable à sa croissance.

En résumé, le parcours du premier seuil au deuxième seuil est un parcours pour défaire le négatif (se détoxifier) et revenir à l'état de naissance.
Le parcours du deuxième seuil au troisième seuil est un parcours de croissance de l'âme (l'homme 5 à 6 et 7.)

L'homme 6 devient "conscient" et à la dernière étape les forces sexuelles sont totalement redirigées vers l'âme, c'est le "baptême du feu", la sublimation du sexe" (cf. "Ainsi, le cercle se referme", p.281, gnosis) C'est l'installation de l'état d'énergie "haut voltage".

L'état de vibrance obtenue est pareille à la lumière d'une ampoule qui scintille, puis s'allume d'un coup à pleine puissance.
Se "caler" sur cette puissance n'est possible qu'avec le second corps composé de matière subtile et qui croit du deuxième au troisième seuil. Le corps de matière dense est une coquille qui s'ouvre au troisième seuil, offrant la liberté à l'âme.

La progression alchimique noir, blanc et rouge a la même signification. Le noir c'est le "défaire", du premier au deuxième seuil, le blanc c'est le "purifier" et "croître" du deuxième au troisième seuil, et le rouge est l'activation de l'âme.

Le nombre de personnes ayant traversé ces étapes déterminera notre capacité à vivre dans un environnement positif ou non et donc, l'influence ces énergies de nos âmes est aussi notre futur.

Références :

* Mark Hedsel, The Zelator
* Jeanne de Salzmann, The reality of being
* Ravi Ravindra, Heart without measure

Moins l'esprit est préoccupé, donc plus il est libre, plus il est attentif, donc plus il est apte à être ce qu'il est en suivant une ligne de temps qui lui est propre.

Et de toute évidence ce doit être une paix profonde venue de la foi qui génère l'amour.
La possibilité même de l'amour est donnée par la connaissance. La connaissance libère.

De mes oreilles je sonde le fond de l'océan
De mes yeux je sonde le fond du ciel

Comment veux-tu voir le fond de l'eau si tu ne cesses de la remuer ?

Ecoute le son du monde, il chante

Dans la vie, on est tellement occupé par chaque scène du film - occulté - qu'on en oublié qu'à la base on est jeté dans ce monde avec l'énergie pour seul bagage.

Notre esprit permet de percevoir l'espace mais il faut la conscience pour percevoir le temps. Avec la conscience on se rend compte que le décor - les multiples lignes de temps passé-futur - bougent mais que notre position actuelle - l'instant présent - est immobile, axe de la perception, moyeu du monde.

C'est la terre qui me nourrit
mais j'appartiens au ciel

18 mars 2012

Deux modes d'accumulation d'énergie : pyramide ou groupe circulaire et répartition

Quand on est petit on a toujours la sensation de tout, puis il y a un effet de sommeil, de déconnexion des centres, qui coupe la sensation. Ainsi on est projeté dans l'expérience qu'on se dit et non vivant dans l'expérience que l'on sent. L'âme a des configurations énergétiques, comme des faisceaux de lumière, qui projettent sur la toile du perçu les types d'expériences correspondant à notre déséquilibre. Le but est donc d'être le plus près du monde possible et non s'en éloigner pour être prisonnier du temps qui vient du mental. Il n'y a pas de temps dans la pure perception car la conscience et le perçu sont un. Pourquoi s'approcher du monde ? Parce que c'est l'oeuvre du créateur et que l'aimer c'est s'aimer. Le refuser et le réduire pour le contrôle est un choix possible pour s'élever dans une conscience destructrice. Chacun son choix.

Le doute est l'eau qui s'infiltre,
La peur est le gel qui éclate.

Le noir est l'effondrement de soi,
Le blanc est la pureté qui s'ensuit,
Le rouge est la force qui éclaire sans fin.

Un enfant ne connait pas la peur, c'est pourquoi dans l'amour il explore le monde.
Cette pureté perdue et la vie ne vaut plus rien, car elle n'est pas vécue dans la vérité.
Toute trace de peur tue l'enfant. Il faut beaucoup pleurer avant de retrouver l'enfant, celui qui du divin a fait le libre choix d'aller dans la boue et le froid pour illuminer les hommes.

A chaque fois que j'ai peur, je tue l'enfant en moi. Loin de toute lumière, je m'effondre dans l'abîme de l'inconnaissance.

Pour être libre dans la vie, il faut être mort, car quand on est mort, sans implication, rien ne peut affecter la conscience qui de toute éternité est lumineuse.

Quand on n'a plus d'énergie, il faut ressentir toute la colère, tristesse, amertume, désespoir, détresse, malaise intérieur pour rester près de soi et lui dire, courage, ça va passer.
Autrement, c'est la dissociation, la rupture de l'harmonie, dans une logique psychologique qui advient pour éviter de souffrir.
Les aliens font beaucoup ça, créer des traumas pour à jamais nous couper de notre puissance de vie.

Ashes at the heart's core

La vie et la mort font naturellement partie de la nature.

6 mars 2012

Ce n'est pas avec la pitié que l'on guérit, c'est avec la pitié que l'on nourrit le mal et que l'on s'affaiblit soi-même.

3 mars 2012

Comment apporter du positif dans ce monde ? Est-ce que tout ne se joue pas en fait au plan
individuel et que même PEU de gens auraient un impact énorme ? Il y a beaucoup à faire dans
l'information extérieure mais beaucoup aussi à faire sur soi. On a des possibilités certaines de
pouvoir recevoir et transmettre une onde de force positive qui demande un déblocage interne franc.
Il est clair que certaines choses pourraient ne pas être très agréables bientôt, et c'est pourquoi
l'espoir n'est pas à l'extérieur mais à l'intérieur. L'énergie ensuite est faite pour être partagée, pas
conservée...

Tout l'apitoiement sur soi est une forme de conservation, de fixation, d'immobilité. Ça n'a pas de
sens, nous ne sommes pas des êtres faibles car l'esprit régit la matière, serions-nous donc matière ?
Si je crois qu'il y a quelque chose d'utile c'est le développement d'une force qui prend son origine
dans une foi inconditionnellement envers la vie, qu'elle nous apporte du positif ou du négatif. Les
craintes sont comme une tentative de contrôler et tuer la vie alors que nous avons besoin de ce
qu'elle a à dire pour progresser sans cesse. Et cette force à développer est féminine, car elle vient de
la terre et bien que nous soyons vulnérable, la terre nous aime et est invulnérable, solide. Pour les
hommes c'est donc le côté féminin à retrouver et pour les femmes c'est la féminine dans une large
mesure reniée car dénigrée par le système.

Avec le temps le travail produit des résultats comme une meilleure tolérance, compréhension,
harmonisation, etc. Cependant la question que je me demande est : est ce qu'on pourrait réussir non
seulement individuellement mais aussi collectivement ? En fait, pourquoi je me dis ça, je ne sais
vraiment pas. Néanmoins dans mon idée, peu de gens peuvent en aider d'autres qui à leur tour en
aident d'autres, etc. Et dans mon idée il y a aussi que c'est une nécessité de survie.

Peu importe ce que l'on vit personne n'est supposé être là pour nous soutenir. Il n'y a pas de leçon
apprise si quelqu'un abrège ce que l'on doit comprendre. Il ne faut pas se laisser rattraper par son
histoire personnelle, il faut agir avant d'être dépassé. Se focaliser sur soi est le signe que l'on est
dépassé, c'est le signe que l'on cherche un soutien pour reléguer à ce soutien les poids que l'on porte
- son karma.

La réelle force est d'affronter tous les événements en partant du soi véritable qui détient la force
réelle et en se reposant en lui seul dissoudre les difficultés que l'on rencontre. Une difficulté ne fait
que révéler son incapacité à faire primer le spirituel sur le matériel. Dans la puissance de vie que
l'on porte il y a aussi ce pouvoir qui détermine la vie. Un manque de vie cristallise et fige les
événements, rend automatique et inaltérable notre destin et alors nous entrons dans le temps - la
continuité. Or la vie en sa puissance est à la racine du temps et l'engendre pour l'engouffrer comme
l’Ouroboros.

De même pour notre histoire personnelle engendrée, il faut pouvoir l'engouffrer en sa propre
conscience, pour qu'ainsi brûle et se ravive la conscience - et non la remettre à quelqu'un d'autre
comme si l'on voulait se défaire des résidus in-désirés de notre être. Le but est l'abolition de notre
histoire personnelle - c'est-à-dire la mort - en y faisant face. Mais peut-être que l'on veut toujours
être "quelque chose" et toute chose est évidemment soumise aux lois qui règlent les choses, des lois
matérielles. Le fardeau porté est un fardeau de bois, il brûle bien, mais il faut d'abord s'arrêter pour
le déposer.

La perception du monde diffère totalement selon l'énergie que l'on a. Quelqu'un dont l'énergie est
faible verra la surface des choses, quelqu'un dont l'énergie est subtile verra la profondeur des
choses. Dans deux états différents le regard sur le monde change du tout au tout. Le regard habituel
perçoit un monde répétitif et explicable, sans l'aspect intimement mystérieux des choses. L'humain
est en quelque sorte enrhumé il ne perçoit aucune odeur, le blocage intérieur le rend esclave, le
regard qui est toujours le même l'assomme. C'est pourquoi il ne perçoit que les apparences, il n'est
pas relié à la vie qui coule derrière la matière environnante et constituante. La conscience de
l'homme fonctionne au ralenti, elle est comme emmitouflée dans une gaine obscure, et l'esprit
comme la flamme ne peut capter plus de données car il ne pourrait pas les traiter, il s'éteindrait
comme étouffé. C'est la flamme qui s'éveillant éclaire le monde qui est au fond d'une chaleur bien
plus élevée que la flamme.

L'individu dans sa totalité forme un lien entre l'inférieur et le supérieur, et le flux ne passe que si
tous les aspects sont parfaitement ouverts et réunis. On considère le monde comme extérieur à soi,
mais c'est parce que comme pour soi, on ne le connaît pas, de même les autres, sont aussi soi et c'est
pourquoi la connaissance est amour. Elle est le lien qui est la lumière.

La conscience est un vêtement de l'esprit qui est entièrement dépendant de l'énergie. La conscience
est la lumière de l'ampoule et donc dépend de l'électricité, puis ensuite de la puissance de l'ampoule.
Plus l'ampoule brille, plus elle éclairera la pièce dans laquelle elle se trouve, qui est infinie. On
appelle cette pièce "le vide", et l'énergie les ondes produites dans le vide, qui sont au fond la même
chose. D'abord vient l'esprit, ensuite la conscience / énergie, ensuite l'émotion / pensée / corporel,
puis ensuite la matière. Entre l'esprit et la matière il a le même rapport qu'entre l'ampoule et la
pièce.

Il n'y a que « moi » qui compte, le moi de chacun. Mais le problème, c'est que toute idée de « moi »
est fausse, car il ne peut pas être délimité, comme l'infini. Et dans son infinitude il est infiniment
simple. Notre méconnaissance du moi nous fait ajouter des masques auxquels nous tenons mais tout
masque est réducteur et corrupteur. Les images qu'on se donne sont toujours fausses, et il y a
toujours une immense différence entre ce que l'on est et ce que l'on paraît. La réalité est que l'on est
un, nu devant tout et rien, devant la mort et la vie, devant soi-même pur et simple. Le moins que
l'on se trouve à être, le plus l'on est ce que l'on est sans aucun souhait de paraître. Se tenir à ce néant
et cette totalité de soi est la chose la plus difficile. Elle est néanmoins récompensée par une
sensibilité augmentée.

Une exigence de pureté est requise. Toutes les expériences que l'on a viennent d'un état d'esprit,
d'une programmation d'esprit, d'une coloration d'esprit, c'est-à-dire d'un ensemble de choses qui font
que l'on va réagir d'une certaine façon à certaines situations, ce qui engendre certaines expériences.
Je crois que le temps est fini où ces types d'expériences sont vécues, un nouveau type d'expérience
est nécessaire, qui vient d'une compréhension de ce que l'on recherche par nos types d'interactions
et pourquoi tout cela se résume en des recherches de constructions/constrictions de soi. Autre chose
est nécessaire maintenant. Une réalisation du néant de soi et à la fois du caractère pur et simple de
chacun.

Ce qui est au delà des apparences est désormais ce qui doit se mettre en avant car c'est ce qui n'est
pas soumis au temporel, c'est ce qui est lié au spirituel. Cette pureté est difficile à maintenir car elle
suppose une attention tenace et persistante envers soi. L'énergie acquise par une seconde
d'objectivité pure est dilapidée en jours d'errance c'est pourquoi tenir le plus longtemps cette
objectivité est nécessaire, autrement dit rester au centre du labyrinthe et affronter le monstre plutôt
que de le contourner dans mille dédales. Ce monstre est la mort, ou la perspective de la mort de la
« chose » construite qu'on appelle personnalité mais qu'on ne peut cerner sans une déviation interne
choisie volontairement pour quitter le masque et trouver l'essence. Sans ce travail d'affrontement,
les deux aspects de l'orientation positive sont fermés : l'amour de l'un pour l'un (l'unité entre soi et
autrui), et la communication entre chacun.

Ces deux aspects correspondent au chakra cardiaque (vert, centre émo sup), et au chakra coronal
(violet, centre int sup), les deux qui réunis ouvrent la voie à la perception de l'invisible par le chakra
frontal (indigo). L'ouverture de ces aspects de l'unité par la mort de soi-même forme l'équilibre qui
complète les chakras rouge, orange et jaune, de la construction et de l'expression de soi, reliant ainsi
l'énergie de la terre (le monde) au ciel (l'étoile de l'adepte, le cerveau, l'intériorité). C'est ce qu'on
développe actuellement. Sans l'énergie qui découle de ce travail, le passage de la conscience du
corps à l'âme est impossible et dans les événements qui viennent cela signifie probablement la mort,
ce qui en soi, n'aurait de conséquences de toute manière que pour la personnalité et son cortège de
fantômes et autres créatures bizarres de l'esprit.

La mort de soi acceptée, bien des choses perdent de leur valeur et une certaine détente s'installe, la
certitude de la mort et du fait qu'il n'y a rien à sauver, apporte l'abandon qu'il faut pour voir les
choses d'un oeil nouveau, dépourvu de l'investissement et de l'implication de notre personnalité dans
le monde. C'est là que le mystère apparaît, celui d'être vivant malgré tout, en l'absence de toute idée
préconçue de ce que l'on est ou suppose être. En d'autres termes, on « flotte » sur les eaux célestes,
du moins si l'on est assez léger. Toutes les émotions négatives devraient être prises avec le recul, car
d'une part l'esprit, non affecté, n'est pas celui qui vit les émotions, et d'autre part chacune des
émotions sont des catalyseurs qui révèlent des aspects de nous mêmes que l'on ne veut pas accepter.

Tout ce que l'on peut découvrir enfin sur les réalités spirituelles ne vient pas de nous mais d'une
longue chaîne visible ou invisible de transmission qui prend sa source dans la lumière et l'amour, et
dont les corollaires sont l'espérance et la foi. L'espérance est la bougie que porte le chercheur qui
chemine vers le soleil de la foi éblouissant la bougie, réponse de l'univers à une requête sincère,
naturelle. On peut transformer l'espérance en foi en cessant spontanément de maudire, critiquer ou
nier la réalité et en la percevant à la place comme sacrée. Nos jugements sur elle sont des jugements
sur soi, qui entachent et salissent. Notre méconnaissance de soi est ce qui créé un voile que l'on
fabrique pour nous empêcher nous-mêmes de voir Dieu.

Devant la mort il n'y a rien que l'on puisse garder. Seul compte un changement réel, qui fait que la
mort n'a plus d'emprise sur soi. C'est quelque chose qui n'est pas explicable. C'est là tout le
problème. On peut dire qu'une vie menée sans conscience de la mort est menée selon les
circonstances externes et qu'elle sonne donc affreusement faux, elle ne plairait à personne. La mort
est simplement là pour nous rappeler que notre vie ne plaît pas à l'univers, et donc qu'il n'en a pas
besoin, et donc qu'il est nécessaire de changer, de se rectifier. Il n'y a pas trente-six façons, il n'y en
a qu'une, c'est voir objectivement ce que l'on donne, voir ce que l'on est, un peu comme entendre sa
propre musique. Une fois que l'on joue moins faux, alors on peut intégrer un orchestre. Personne ne
peut jouer faux dans un orchestre. Et les orchestres manquent cruellement dans ce coin de l'univers.

Au final ce qui compte est la capacité à saisir le sacré de chaque instant, car c'est le même créateur
qui a créé l'extérieur et l'intérieur et la façon dont le monde est abordé est réellement révélateur. Et
c'est avant tout une question de paix intérieure dans le sens où l'on voit les choses de manière
ouverte. Mais l'état de tension en soi fait qu'il faut des « expériences fortes » pour retrouver une idée
du sacré. Il y a donc une sorte d'enclos nécessaire pour que l'élément en soi – la fragilité – captant le
sacré puisse survivre et se développer. Cette protection est la même que celle d'une mère envers son
enfant.

L'amour de la création devient donc suffisant pour notre l'esprit l'honore pour elle même et non pour
ce qu'elle nous apporte ou nous retire dans le temps. L'esprit fait alors silence et s'accorde à cette
vibration qui prouve sans aucun doute que l'intérieur et l'extérieur sont une unité qui forme
ensemble une totalité. Un esprit en harmonie est dans le silence qui est en soi une bénédiction.
L'illusion ne le trouble plus. Chacun est plus ou moins proche de la réalisation. En fait, à partir d'un
moment ce qui compte n'est plus son propre destin, ni sa propre vie, mais aussi les difficultés,
errances, et la douleur de chacun.

1 mars 2012

L'ego provoque l'inclination d'esprit qui engendre des sentiments amenant des déséquilibres et blocages.