Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.

30 décembre 2012




L'homme a besoin pour évoluer, de comprendre la réalité non pas par son simple esprit, mais aussi par l'esprit des autres. C'est ce que cherchent les animaux de compagnie en copiant les humains. Un esprit qui apprend en copie un autre. Plus nous apprenons, plus nous avons la possibilité de comprendre les autres, ceux que nous avons déjà copiés dans notre évolution, et plus nous nous approchons d'un esprit cosmique tout englobant, dépassant et façonnant la matière.
L'initiation consiste à copier quelqu'un de telle sorte que par l'amour une réorganisation de soi s'accomplit
Plus nous comprenons les êtres, plus nous pouvons les aimer ou bien les manipuler, ce sont les deux revers de l'initiation.


29 décembre 2012

A quel point l'individualité peut-elle absorber des situations et comprendre des individus ?
A quel point la lumière peut-elle se recouvrir de terre ?
Ne peut-elle pas tout imprégner, la réchauffer, n'est-elle pas l'unité sous tous les masques ?

Pour qu'il y ait un échange possible, il faut qu'il y ait un canal, une fenêtre.
L'intimité sexuelle ouvre une "fenêtre" de confiance (et d'amour) plus grande.
C'est pourquoi elle avive l'acuité de tous les sens, une fois que l'amour peut s'exprimer - rayonner - au travers de cette fenêtre.
Mais pour une réelle spiritualité - une capacité d'échange constante - cette fenêtre doit être ouverte en permanence SANS qu'un rapprochement physique ne s'effectue obligatoirement.
Alors il est immédiatement possible d'échanger sur un plan émotionnel et mental - c'est ce qu'il se passe dans les relations familiales (lorsqu'elles sont saines).

L'amour objectif
Le sexe devient alors inutile car le corps entier est "sensible".
De même l'expression codifiée des sentiments devient inutile car l'échange, l'interaction, est intense et permanente, il n'y a pas besoin "d'acte sexuel" pour la former.
C'est pourquoi le but du travail ésotérique est de créer en soi, par un réveil intérieur, la possibilité de cet échange permanent et inconditionnel, même si les autres ne peuvent pas être ainsi.
Cette possibilité, c'est être vivant, c'est être conscient au travers de tous ses centres, c'est Voir, comme un enfant, sans Désir de Possession, et en exprimant clairement ses désirs (car il n'y a pas de crainte qu'ils soient insatisfaits, l'amour omniprésent ne dépendant pas d'un autre amour pour exister).

Souvent les personnes qui aiment n'offrent pas leur amour mais le miment et introduisent une demande subtile d'être possédé, d'être sécurisé, d'être déresponsabilisé. On désire souvent céder son autorité à autrui, on ne la supporte pas, car une partie de nous, obscure, désire s'en défaire.
L'amour commun (mondain) est donc une expression de ce désir obscur en nous d'être possédé et de posséder, mais cette possession sans fin est un cercle vicieux, qui diminue et happe progressivement la lumière qui n'est plus créée par rien.

C'est pourquoi, celui qui aime devrait offrir son amour, mais pas avoir plus envie de recevoir l'amour d'autrui que de donner le sien. La partie positive pour prendre l'avantage, suppose la libération de toutes les frustrations.

Celui qui offre son amour, ne peut que recevoir de l'amour en retour. C'est pourquoi nous sommes touchés par l'innocence des enfants.

On existe que de deux façons.
En aimant ou en possédant.
Il n'y a pas d'autre possibilité, il faut choisir.
C'est le "support" même de toute conscience.
La gravité est le Je, c'est une force plus ou moins grande : mais est-elle aspirante ou rayonnante ?
Si on veut aimer et posséder à la fois, on annule toute évolution (dans un sens ou dans un autre).
De sorte que la gravité du Je diminue.
Des influences contraires ne peuvent cohabiter.

Du degré d'amour de soi dépend l'amour des autres.
Mais ce n'est pas l'amour de ce qui est clair et lumineux.
C'est l'amour de ce qui est méprisé, incertain, faible et méconnu.
Car pourquoi aimer quelque chose qui existe déjà,
autant aimer ce qui n'existe pas encore, et qui a besoin d'être aimé.


Le réel éveil du sexe redonne la sensation corporelle de soi, le toucher.
Le réel éveil du coeur redonne l'impression d'être lié à tout ce qui nous entoure.
Le réel éveil du cerveau redonne le sentiment de curiosité, l'envie d'apprendre.
L'unité de ces trois plans forme un autre être, l'être intégral et rayonnant.

Quand on grandit, les parents sont là pour nous protéger du monde extérieur.
On se sent en sécurité.
Quand on vieillit, les partenaires sont là pour nous protéger du monde intérieur.
On se sent en sécurité.
Dans tous les cas, l'insécurité est souvent imaginée et vient d'un manque de connaissance de son propre être.

Le coeur du coeur, a pour alliés loyaux le coeur du sexe, et le coeur du cerveau (pinéale).
De ces centres l'esprit rayonne et forme l'être.

Est-ce qu'on peut se relier à l'esprit de tous les êtres pour connaître le monde par l'esprit de tous les êtres et ressentir la divinité dans la totalité ? La divinité; l'esprit du programmeur ?

Le temps du corps doit se synchroniser au temps de l'émotion et au temps de la pensée.
Quand on accélère un rythme, on perd la résonance.
La synchronisation de soi permet la synchronisation de plus en plus juste avec le monde.
Quand deux ondes sont synchronisées, elles peuvent communiquer quelque chose sur un autre plan.
Tout est rythme, car le rythme est une expression de la lumière.

Aimer imposer parfois de savoir et pouvoir ne pas "aimer".

La partie éternelle de moi-même, arrive toujours lors d'une décontraction...
Elle est un corps qui s'étend, qui est soumis à sa propre gravité et qui a besoin d'être expansé par l'amour.
La partie éternelle de moi-même, arrive souvent dans chaque interaction, car les interactions réelles demandent une décontraction, pour honorer la différence dans l'ouverture toute-englobante.

De toute éternité, à l'infini, il ne sert à rien d'attendre.
A tel type de conscience, est liée telle expérience.
La seule et unique chose à changer, est la conscience.

L'esprit est comme une lanière à crans.
Plus on tire dessus, plus on bâtit son identité sur des blocages, plus il se bloque.
Mais i on lui donne du mou, si on le détend, il peut se libérer.

1er cerveau : actif : pensées, passif : repos
2e cerveau : actif : imagination, passif : conscience du vide
??

19 décembre 2012

Étrange cohabitation à l'intérieur comme à l'extérieur de toute création,
Ce qui est au centre des tissages, des réseaux,
est soit dangereux, soit beau, soit il y a les deux.

Un regard émerveillé oublie de figer, de tuer le monde
Il va au-delà du monde
Il est la réalité

Un regard émerveillé est la vraie liberté
Sans attachement car ce qu'il recherche est partout,
Il est l'envers de la terreur.

L'esprit est la source de toute beauté.

Se relier à la réalité, percer à la réalité,
C'est développer une force de vision en soi,
Qui est une tonalité juste.

Chaque molécule de son corps doit vibrer, doit être conscient,
Et à un moment comme le sel, une saturation se forme,
Cela crée une nouvelle conscience corporelle, un corps étendu, une autre perception.

Tout ce qui est fait pour quelque chose, dans l'espoir de... n'est pas réellement fait,
Fait en conscience. Car la conscience n'attend pas d'être.
La conscience est la seule récompense qui n'en n'est pas une.
Car elle est sans que quelque chose doive être fait pour la créer.
Cesser d'attendre pour voir que ce que l'on cherche est là,
C'est vaincre le temps.

La perception n'est pas une illusion,
Mais tout ce que je vois,
tout ce que je pense est une illusion.
Les réactions, et ce qui est éprouvé, est un écho d'une source fuyante.

Dans la recherche de l'unité,
A quoi peut-on se fier ?
Nous changeons constamment
La seule chose qui subsiste à une analyse rigoureuse,
C'est le fait même de percevoir.
Celui-ci ne change pas, mais son intensité évolue.
Il dépend de la conscience

De nos jours on confond trop souvent la teneur d'une expérience, qui provoque une perception, avec le fait même de percevoir.
C'est le fait de percevoir qui prime.
Car il mène toujours à soi.
Percevoir, c'est comme briller, et plus on brille, plus on s'approche de l'étoile,
Et si l'on cherche la lumière,
Elle est peut-être dans toute la perception passée,
Que l'inconscient a gardé présente,
Mais que le conscient n'a pas éclairé.
De ce fait, la perception est double
C'est ce qui prouve que la nature de la conscience s'est divisée à l'origine.

On ne peut pas percevoir plus que la conscience ne le permet à un instant T
Mais il faut choisir les situations et les personnes qui nous permettront de nous éveiller dans le futur,
Et qui feront que notre état de conscience aura pu se transformer lentement, en une oeuvre plus accomplie.

C'est notre intégration des réactions qui donne lieu au "taux" de conscience
Ce qui en soi n'est pas admis comme soi est automatiquement dévié de la personnalité,
Cela amenuise l'étendue de la conscience et de la perception,
En soi, il n'y a pas de bon, pas de mauvais, toutes les pensées, émotions, ressentis, ont une activité qui fait partie de nous.
"J'ai le droit de ... penser, éprouver, ressentir... Cela car Je Suis"
C'est ce qui fait l'intégrité et l'unité.

Le tout est l'unité des consciences,
La nature est composée d'êtres à l'infini
Chacun d'eux a activé une configuration énergétique qui le rend de telle ou telle couleur,
Nous en sommes au centre 3, nous activons la conscience du 4

A quoi sert de vivre dans la beauté, si c'est pour ne pas la voir,
A quoi sert d'avoir une âme, si c'est pour la perdre.

Fer et lumière

On vit pour apprendre à se reconnaître soi-même au travers des gens, des situations...
C'est une volonté inconsciente, qui nous pousse à vivre, à avoir des expériences, pour apprendre à se souvenir de soi.
Il n'y a pas de libération possible sans la réalisation de cette volonté inconsciente à l'origine de l'illusion de sa vie,
La réalisation suppose l'acquisition de l'état d'être "conscient",
Les expériences sont une occasion de se connaître, mais aussi une occasion de l'illusionner,
C'est seulement par le travail sur soi que l'on peut vivre les expériences pour se rapprocher de l'unité, plutôt que de s'en éloigner,
Car tout ce que l'on a aimé sont des fragments de soi qui se reflètent lorsque le miroir est beau,
Toutes les "sensations de soi" que procurent ces reflets sont perçus comme appartenant à une unité plutôt qu'à des répercussions aléatoires et décousues venant du monde,
La réalisation, c'est percevoir que le film de notre vie, conçu par soi-même à un niveau profond, est une expérience qui nous apprend qui nous sommes.
Seulement quand on perçoit au-delà du film, on peut dire que l'on VIT.
Nous sommes un miroir brisé. Toute notre vie durant nous reflétons des fragments d'être sans chercher à réunir les morceaux d'émotions.
La "colle" est la conscience, l'effort de conscience.

L'être humain est une machine à faire des histoires,
Il en fait même en rêvant
Visiblement Dieu aime les histoires

Je ne suis pas l'émotion de ma vie, je suis l'émotion de nombreuses vies,
que l'âme et les âmes vivent en attendant le dénouement
de la grande pièce céleste.

Ce n'est pas un repas agréable mais il faut le digérer,
détoxiquer toute cette matière contaminée, et la rejeter
pour qu'il ne reste que la lumière.
Quand je n'aurais plus rien à digérer, alors je pourrais
me nourrir de la nourriture des dieux...

Le premier chevron qu'il faut enclencher, est le corps et ses réactions.
Le deuxième est le corps des émotions dont la totalité doit être activée pour qu'il se stabilise,
Le troisième est l'indépendance de la pensée,
Le quatrième est la réalisation de la pleine Conscience du Vide.

15 décembre 2012


Enseigner et être enseigné, c'est ainsi que l'on grimpe.
Il faut la capacité à savoir faire les deux.

29 novembre 2012

Si je frappe un objet, il va garder un mouvement, une vibration
Changer ce mouvement n'est pas possible sans un choc plus gros encore
La première chose à faire est de stopper le mouvement (la mort)
C'est-à-dire annihiler les conséquences du choc que l'on a reçu (l'éducation)
Ensuite seulement il y a d'autres possibilités de mouvements
Un mouvement, c'est l'expression de la conscience, une vibration.

Mon double est endormi
Car quand je dors il me fait rêver
Et quand je vis il me fait somnoler
Comment le sortir de sa torpeur ?
En trouvant le nom qui est le sien ?
En cherchant à lui procurer ce qu'il cherche dans les rêves ?

Il y a dans toutes les âmes un fragment d'absolu
C'est pour cela que l'on s'attache aux autres
Nous avons besoin d'un centre fixe et immobile
C'est tout ce qu'est au fond, la réalité :
Ce qui subsiste sous le souvenir.
On n'accumule pas l'âme mais en accédant à l'immobilité
Elle se transforme et devient immobile.

24 novembre 2012

Avez-vous déjà vu un veau, innocent, qui découvre le monde aux côtés de sa mère dans un élevage intensif, sous la lumière des néons, et qui ne se doute pas que toute sa vie est un mensonge mis au point par le fermier ? Nous sommes dans la même situation.

Quitter ce monde, non pas en changeant de lieu, mais avec la conscience.
Qui est prêt à définitivement le quitter ?

Mon double, ce n'est pas mon esprit, c'est mon corps.
Car je suis l'esprit.

Le moi réel, le je quand il est actif, s'étend et se libère par le haut de la tête.
Il est comme la face cachée de la Lune...
La face cachée du corps que l'on ne voit jamais,
dans le dos, et à l'arrière de la tête.

Le corps est un moule et le moi, même, EST dans ce moule,
dans le moule des pensées, dans le moule des sentiments...
En réalité il ne faut pas voir son moi intérieur comme un je extérieur à soi, à contacter,
mais il faut voir le moule du corps et de ses fonctions comme le je réellement extérieur et étranger.
Pour cela il faut être ce moi réel qui est toujours là.

Cela ne sert à rien de se laisser abattre devant les conditions de sa vie
Car nous sommes tous égaux devant la mort
Certains choisissent de se laisser envahir par la pesanteur,
D'autres utilisent cette prise de conscience à bon escient :
Se faire face et se libérer

L'humilité est le premier pas sur le chemin de l'apprentissage.

L'intuition se trouve être bonne quand on dit,
"Oui, il fallait le faire."

Toujours se souvenir,
Ce monde est un monde de mort,
Et atteindre l'Être dans cette vie,
- Maintenant -,
Est la seule satisfaction que l'on puisse avoir.

19 novembre 2012

Je suis toujours le plus conscient
quand je m'apprête à changer de lieu,
Je suis encore plus conscient,
lorsque je m'apprête à changer d'être,
En réalité, chacun tente de faire de son mieux dans cette vie...
mais oublie de se libérer.

16 novembre 2012

Certains s'autosuggèrent de se réveiller le matin,
De même l'âme s'autosuggère peut-être de se réveiller durant cette vie.

Le dialogue intérieur utilise toute notre énergie
L'arrêt intentionnel du dialogue intérieur libère l'énergie
L'arrêt du dialogue permet d'apprendre du nouveau, et de
rendre un système fermé en système ouvert
Il est impossible d'arrêter le dialogue intérieur
si l'inconscient, si les automatismes
sont plus puissants que la volonté du Moi réel
Il faut alors accéder au Moi réel et le défendre contre les superfluités,
avant de chercher à stopper le dialogue intérieur.

14 novembre 2012

Ce qui est beau ou bon est en général associé à un plaisir,
Le plaisir nous apprend à discerner,
Mais ce n'est pas un absolu.
Quand l'état adéquat d'unité est obtenu,
Le plaisir se fond dans la totalité,
et n'est pas concentré sur un aspect de soi,
Comme le corps physique.

13 novembre 2012

Le corps et ses dimensions sont comme une flûte dans laquelle souffle l'énergie
Elle émet un son, une musique, toute la journée,
Elle s'entend de loin, ou elle est inaudible,
Pour ceux qui l'entendent, elle peut être insupportable ou magnifique.

On aime les personnes qui nous révèlent à nous-mêmes,
Mais ce n'est pas encore l'amour.

12 novembre 2012

L'individualité est le bol, la pellicule, la structure,
qui permet de soutenir le poids de l'intangible,
Un poids qui n'est pas ressenti,
et qui est aussi mystérieux qu'un oiseau.

9 novembre 2012

Au-dessus de la sphère des émotions humaines, au-dessus de l'intranquillité tourbillonnante des coeurs, au-dessus de la lourde chaleur des vies, il doit exister un espace de pur liberté, inimaginable pour tout ce qui se trouve lié, rampant sur la terre.

5 novembre 2012


Le côté obscur vaut pour celui qui aime son monde intérieur et son monde extérieur
Le monde intérieur est composé de reflets d'expériences
Le monde extérieur est une perception automatique apprise par ces expériences
La liberté se trouve exactement entre les deux.

4 novembre 2012

Toutes les informations doivent être vérifiées.
Ce n'est pas parce qu'une source dit majoritairement la vérité qu'elle ne se trompe pas à certains endroits.
Tout doit être vérifié, mot par mot, ligne par ligne.
Les expériences éclairent le monde en permettant à la perception de voir ce qu'elle ne voyait pas.
Au sein de cette étendue de perception, ce spectre de ce qui nous est visible, un travail s'accomplit pour l'étendre peu à peu.
On éprouve, on intègre, et on perçoit.
On apprend, on reconnaît, et on perçoit.
L'attention est dirigée vers l'intérieur et l'extérieur, pour ÊTRE l'unité.

Vivre, c'est voir le présent depuis le futur.
Mourir, c'est voir le présent depuis le passé.
Ce qui est vécu n'a de sens que si cela ne meurt pas, et si l'on ne meurt pas de ce que l'on a vécu.

On ne peut pas être dans le présent. Ou bien le futur vit vers soi, la vie, ou bien le passé vit vers soi, et c'est la mort. Percer à jour le futur, c'est éloigner le passé.. Agrandir la fenêtre du présent...

Parfois, il faut rejeter l'illusion, et le monde extérieur de notre vie, engendré par l'illusion, si profondément qu'il ne reste rien de périssable en soi et que l'âme peut être libérée par cet effort volontaire.
Ce même effort, répété si souvent par la méditation, donne à la conscience la capacité d'être. La capacité d'être ouvre toutes les portes, car c'est en soi-même qu'est le plus grand trésor.

L'instant présent, et l'idée d'être "dans le présent" ne sont pas le résultat d'une acceptation totale ni d'une fusion avec l'illusion, mais d'un refus et d'une lutte totale contre elle pour donner de "l'espace" à la conscience et donc aussi du "temps". Ainsi à chaque moment je lutte contre le mensonge pour nourrir mon coeur avec la vérité.

A chaque fois que l'on a peur, on se sépare d'une partie de soi - la partie centrale, le noyau de la volonté.

Dans le malheur, ressentir le malheur,
Dans le bonheur, ressentir le bonheur.
Et toujours plus.

Se libérer de tout désir de possession. La possession mène à la peur, la peur mène à la matière et l'oubli de l'origine de l'âme.

Rassembler ce qui est épars.

L'énergie qui me fait vivre,
c'est aussi l'énergie qui m'illusionne.

L'énergie qui me fait vivre,
c'est aussi l'énergie qui m'illusionne.

22 octobre 2012

Qu'est-ce qu'une âme pure ?
Une âme pure est une âme qui tel un diamant,
ne révèle aucune impureté.
Une âme pure est une âme qui a formé une enceinte sacrée
où rien d'obscur ne pénètre.
Une âme pure est une âme qui a pu reconnaître
la tristesse sous la colère contre soi,
Et la peur sous la colère contre les autres.
Une âme pure est une âme qui éclaire le monde par son reflet,
et qui ne déforme rien de ce qu'elle voit.
Une âme pure est une âme qui a su se défaire des projections,
en se reconnaissant comme l'objet de toutes les projections.
Une âme pure est une âme qui s'étant forgée à la souffrance et à la douleur du monde,
a su se cristalliser en brûlant son vécu.
Une âme pure est une âme qui n'est pas incluse dans le temps,
mais qui en un point fixe embrasse toutes les temporalités.
Une âme pure sait que pour s'ouvrir à la lumière,
il faut être un transmetteur de lumière de plus en plus pur,
qui reforme toujours sa pureté même si elle est jetée
au fond des ténèbres les plus noires.
Une âme pure est un feu inextinguible qui finira par triompher
de toutes les élasticités opaques de la matière.

En ce point p, je suis au centre de tous les vécus,
de toutes les possibilités, de tous les temps et de tous les espaces mélangés,
de toute la trame concrète des étendues foules de toutes les vies,
En ce point p j'annule la réalité de toutes les réalités pour en faire des rêves,
rêves aussitôt balayés lorsqu'ils attirent à eux la conscience en ce point p,
qui les refuse. Je reste libre.

Lorsque le je qui fait et le je qui est sont associés,
Un rêve se déploie dans le tissu d'une réalité;
Lorsque je sépare le je qui fait du je qui est,
Je débraye d'une réalité pour entrer dans le choix
de toutes les réalités.

Celui qui prend conscience de son réel pouvoir perd toute attente, regret, rancune,
Car il est celui qui accomplit sans l'aide de rien qui ne soit pas lui-même.
La capacité à agir de soi-même, sans l'approbation d'un regard extérieur,
Prouve que l'individu est réellement capable d'être.
Il est seul décideur et responsable de ses actes,
Qui ne sont pas justes par "hasard" approximatif, mais par "savoir".
Trois fléaux empêchent de prendre conscience de la nécessité d'être,
Les pensées sont adoptées chez autrui, qui lui-même les a adopté chez autrui, etc,
Les émotions sont celles permises par autrui, qui lui-même... etc
Et finalement, cette cascade d'aliénation et de dépossession,
d'incertitude sur ce qui est juste, et de courage à l'accomplir,
Rend esclave même celui qui se croit libre.

14 octobre 2012

Le second cerveau fonctionne si vite,
Qu'il peut faire croire qu'un comportement est insensé ou illogique

12 octobre 2012

La confluence de l'âme à la matière
A pour produit l'atmosphère émotionnelle qui nous entoure
Cette atmosphère invisible, l'atmosphère dans laquelle nous sommes baignés
Colore notre conscience autant que le corps la soumet,
La conscience pure capable de volonté doit se libérer
- des influences du corps
- de l'atmosphère émotionnelle liée à l'état d'esprit
- des pensées
Ainsi la conscience peut se révéler telle qu'elle est en réalité
Un second cerveau si rapide qu'il en était indécelable
Qui opère sous la surface de l'illusion et ainsi,
ne perçoit pas le monde comme extérieur,
mais plutôt comme un rêve auquel il participe

11 octobre 2012

Les compagnies quelles qu'elles soient, servent à se débarrasser de ses remords de conscience
en se partageant la faute, on se défait d'un fardeau bien encombrant

Le karma se mesure par le degré de mécontentement que l'on a envers soi-même,
et le devoir que l'on se sent obligé d'accomplir pour amoindrir ses erreurs

A tout ce que l'on fait on peut déterminer deux origines possibles :

- On paye une dette, ou on a une mission à accomplir,
on cherche consciemment à s'améliorer, ou améliorer les autres
(les autres faisant partie d'un même "soi")

C'est une influence intérieure

- On cherche à se former une image, à être à la hauteur des attentes,
à être accepté et aimé ne serait-ce qu'une fois réellement,

C'est une influence extérieure

La capacité à être dépend totalement de la capacité à percevoir
l'accès au spirituel est "devant soi" car déterminé par notre perception,
de ce qui est présent devant soi.

Les tours de force de la perception sont de pouvoir sentir...
ressentir intentionnellement l'atmosphère d'un autre monde, d'un autre lieu, d'un autre temps,
et de l'assembler en soi comme s'il était présent
la conscience est un dauphin et sa liberté est de jouer entre les mondes

Le but de la spiritualité est de créer le pouvoir de pleinement expérimenter la vie
car si l'on ne voit pas toutes les couleurs de la lumière,
on ne peut pas percevoir leur unité profonde
Si l'on ne peut pas ressentir toutes les couleurs des émotions et des expériences,
on ne peut pas voir que derrière chacune d'entre elle il y a l'être aimé qui s'y reflète
"Soi" est notre état émotionnel, l'atmosphère de notre conscience à un moment donné...
Ainsi "soi", cette atmosphère qui est due à l'échange intérieur-extérieur,
ce "soi" toujours changeant, est le reflet d'un être furtif
Ce "soi" n'est pas le vrai soi qui reste passif, à écouter notre vibration
Le réveil du vrai soi permet au "soi" changeant de ressentir plus encore,
tout ce qu'il avait oublié et tout ce qu'il n'a pas encore pensé...
C'est seulement par la capacité à "vivre plus" que l'on peut transcender ce monde
en vivant parmi LES mondes...
On peut ne pas aimer l'expérience, le vécu, les évènements...
mais on doit aimer toutes les atmosphères consécutives aux expériences,
car on peut ne pas aimer la matière, mais on doit aimer l'esprit qui vit au travers de la matière...
dans sa confluence génératrice d'émotions...
Plus on est conscient de son atmosphère, plus on élargit son monde
et plus son monde a de chances de correspondre à la réalité
Car la réalité produit tant de choses en soi... à l'infini... qui nous disent ce qu'elle est
Mais si nous n'y faisons pas attention, ou si nous nions toutes les informations perçues sur la réalité
- qui éclatent en permanence en myriade de sensations...
alors nous mourrons à la vie et paradoxalement nous sommes de plus en plus affectés par l'espace et le temps...
Cela prouve que le monde n'est pas un monde de matière mais de conscience,
car quand je m'éveille à moi-même je m'émancipe des ornières de l'espace et du temps...
la conscience "précède" la matière
Encore faut-il être conscient car ne pas être conscient c'est ne pas être soi-même...
Puisque nous sommes conscience.

5 octobre 2012

Toutes les concessions faites à la liberté se payent avec la vie
Car vie et liberté prospèrent ensemble ou meurent ensemble
Par ses choix, on modifie le tissu du destin, les fils de sa vie...
On écrit l'heure de sa mort.
Il est facile d'aimer, pour recevoir la vie de l'autre
et ainsi perdre la sienne.
La sienne repart déjà au loin
Bien avant l'heure de sa mort.

Les joies et les souffrances du corps, l'âme ne les ressent pas,
Elle ne participe pas à l'expérience du tissu matériel,
Elle ne recherche que l'information récoltée par l'expérience,
Et son intelligence perce lorsqu'elle parvient à guider
le véhicule physique au travers de l'incarnation.
Quand le véhicule physique ne s'inquiète plus de son sort,
Il admet la commande beaucoup plus fiable de l'âme.
C'est un second cerveau, qui fonctionne très rapidement,
Ses motivations sont inconnues au corps.

4 octobre 2012

Les idées qui sont faites sur tout ce qui est, sur tout ce qui vit, sur la vie, sur sa vie, et si tout était l'oeuvre d'un geôlier mystérieux, qui tient dans sa gueule son mets favori - la conscience humaine ?
Mensonge maudit, disparais de toutes les consciences !
Idées fausses, disparaissez !

Je suis amoureux de l'amour
Tel qu'il est réellement au-delà de tous les voiles du monde

Long et pénible est le chemin de l'âme
Agressée par l'envoûtement du monde
Long et pénible sont les heurs et malheurs
Lorsque l'âme n'y participe pas

Ce qui est incroyable ce n'est pas d'être vivant, mais d'être vivant tout en étant mort
Bercé par les flots de la matière

Le matin, le soir, la nuit, le jour, les apparitions, les disparitions, le plein, le néant...
Tout cela, absolument tout, m'est étranger...

Il est possible de se déplacer librement dans le monde à condition de danser - être inaccessible, et ne rien accrocher.

L'accès à la réalité magique s'achève et se rassemble par le coeur.
C'est pourquoi l'amour transforme la perception de la réalité... l'énergie déployée éclaire le monde.

Quand on dit, on fait; si l'on ne sait pas si l'on peut faire, il faut mieux ne rien dire.
Faire exactement ce qu'on dit, c'est faire passer le spirituel dans le matériel, et être véritablement force agissante
C'est aussi l'archer maîtrisant son art à la perfection
Il ne laisse rien entraver le cours de sa volonté
Le vent peut éloigner une flèche aussi loin que possible, mais si la flèche se souvient de sa cible, toujours elle l'atteindra.

Pour sortir du labyrinthe... il suffit de s'élever d'un mètre...

28 septembre 2012

Ce qu'un homme produit durant sa vie est le long résultat de l'assimilation des consciences qu'il a avalées...
leur pulsion, leur désir de vie, et leur sagesse naturelles.
Si l'homme ne rend pas à la vie ce qu'il lui doit, il rétrograde dans la chaîne des vies, pour prendre moins qu'il ne peut rendre.

Tous les préjugés que l'on a sur quelqu'un devraient être éclipsés par la vision claire de la nature lumineuse son âme. Celle même qui réunit toute chose dans l'unité.
Mais l'âme cachée n'est pas toujours éteinte, parfois elle n'existe pas.

Le but n'est pas de parvenir à faire entrer la méditation dans la vie,
mais de parvenir à faire entrer la vie dans une méditation.

26 septembre 2012

Les pétales de la fleur de la connaissance sont autant de livres
Mais parvenir au coeur c'est connaître tous les pétales du monde
Le coeur est le maître, le pétale l'élève
Un seul et même principe donne accès à l'infini.

L'amour grandit et la souffrance de l'éloignement aussi
De qui suis-je amoureux sinon du Créateur en tout être ?

C'est par des voies bien tortueuses que l'univers emmène vers l'unité - et la réunion de toute chose par l'amour.

24 septembre 2012

Je donne libre cours aux forces de la vie auxquelles je fais confiance pour me libérer entièrement.

Si le corps n'était pas là, dans quel monde imaginaire vivrait-on ? serait-on entraîné ?
Le corps est le seul accès au réel.

23 septembre 2012

Les humains et leur consciences sont la peau de Dieu par lequel il se sent lui-même.
La conscience est une terminaison nerveuse qui remonte jusqu'au cœur.
Les Archontes cultivent cette peau et la récolte, ils la décollent du corps et s'en nourrissent.
La vie nourrit la peau, et une fois gorgée de conscience elle est arrachée.
Ainsi se perd toute possibilité pour la conscience de s'épanouir.

19 septembre 2012

Je cherche la réalité derrière toute sensation,

Je cherche la à réveiller les yeux de mon âme.

La vie n'aime pas le vide
A chaque fois que l'on stagne, que l'on n'apprend plus
La vie produit un choc
Qui hâte notre destruction, notre élimination
Ou amène à une évolution
Il est statistiquement assuré
Que quiconque cessant d'apprendre
Se retrouvera confronté à la mort

On est tiré par l'extérieur
Et distordu
On est tiré par l'intérieur
Et distordu
On continue ainsi
Sans cesse s'écoulent les forces qui conduisent à l'épuisement
Le point d'équilibre seul compte
Car un seul point échappe aux deux mondes

L'introspection est un symptôme d'échec
Se couper du monde est un signe d'impuissance
Ces absences sont les ombres de notre personnalité
Elles se développent et s'accentuent au fur et à mesure de la vie
L'être est pure perception
Tout ce qui dévie de la pure perception mène à l'échec
La pure perception est sans personnalité
La personnalité est un support de la perception
seulement quand elle s'accomplit dans l'être
La plupart du temps elle conduit à l'échec
La conscience, l'accomplissement, agit comme le pur miroir de l'âme
La vraie voie est sans voie

12 septembre 2012

Il faut d'abord donner une existence au coeur, pour donner un centre de gravité au niveau cerveau.
La permanence de la conscience ne s'obtient que lorsque l'énergie du coeur vivifie et fixe à l'arrière de la tête un être d'une autre qualité.
La conscience est voilée par le cerveau normal, or un second cerveau, magnifique, se retrouve abandonné au fond du crâne.
il doit être fusionné avec le cerveau normal grâce à l'énergie du coeur.
Centre émotionnel supérieur + Centre intellectuel supérieur = Troisième oeil.

8 septembre 2012

Quelque chose en moi ne veut pas de la conscience, refuse la conscience, comme la glace craint le feu.

Comment laisser émerger la pure attention, celle même qui vient après une nuit sans rêve ?

Dans la vie,
Je lutte contre mes ennemis en choisissant le rêve approprié pour le salut de mon âme
Car ils veulent ma perdition en me faisant choisir un rêve que je ne désire pas

5 septembre 2012

Comprendre une chose intellectuellement - extraite hors de tout ce qui l'entoure,
n'a rien à voir avec
Comprendre une chose émotionnellement - liée à tout ce qui l'entoure.

11 août 2012

Le monde est rempli de gens qui se font du mal à eux-mêmes... Mais qui cherche à vivre avec soi-même ? Désirs, sensations, individualité, sentiment, volonté, pensées, perception, divinité... La nature nous offre tout cela mais nous refusons tant et tant que folie et distorsion sont le lot de tous.

4 août 2012

Toute la vie future peut être prédite selon l'attention et la curiosité manifestée envers le monde, c'est-à-dire, l'amour. L'amour est ce qui donne la vie et ce dont nous sommes faits, c'est de cela que dépend notre futur.

La lumière brille sans détours.

26 juillet 2012

Ce n'est pas pour contempler son ombre que l'on se rapproche du soleil : c'est pour s'unir à lui.

Plus on s'approche de la source, plus il est facile de modifier la manifestation;
il faut rectifier la programmation dans le noyau du système au lieu de corriger les multiples bugs.

Art et Être,
Science et Conscience,
Spiritualité et Volonté

25 juillet 2012

La force de l'univers qui créé et maintient l'illusion passe par nous,
elle est puissance de rêve, agissant secrètement derrière toute notre vie, nos actes,
elle est ce qui fait vivre.
Pour s'en libérer, ce que l'on pense qui doit être fait doit cesser,
et uniquement le silence doit nous envahir.

Notre âme est comme une chambre, ce que l'on ne veut plus voir est entassé dans les placards.
C'est ce qui fait l'inconscient, c'est ce qui ressort dans les rêves...
Mais le seul but de nettoyer l'âme est d'accueillir l'esprit.

La capacité d'attention est la capacité à recevoir
De l'extérieur comme de l'intérieur
Car l'extérieur passe dans l'intérieur et l'intérieur passe dans l'extérieur
Nous sommes le point central de la boucle dans laquelle se polarise toutes les dynamiques
Le point immobile créé par la superposition de tous les mouvements
Ce point n'existe pas en tant que tel et pourtant il existe dans l'abstrait
Savoir y rester dépend de sa capacité à canaliser toutes les énergies, toutes les dynamiques,
Car la conscience est la réunion de toutes ces énergies qui ensemble forment l'équilibre.

Avant de spiritualiser la matière
Il faut déjà spiritualiser le corps
Le corps est à voir de manière purifiée
Pour soi-même se purifier
Il faut le voir avec ce soin et cette attention qu'une mère porte à son enfant
Ou qu'un méditant porte à son âme
Dans la beauté que l'on voit
Est la proportion de beauté que l'on fait voir
C'est ce qui fait le rayonnement féminin et la doctrine du présent
L'attention est l'ouverture des portes
Le corps est perception pure
L'âme est corps le corps est âme
Là est la clef

L'amour est le signe d'une connexion au reste des choses
La peur est le signe d'une ignorance du reste des choses
La connexion absolue rend comme le soleil
Formant autour de soi un manteau de lumière

Si les gens portaient un peu d'attention au monde,
Ainsi qu'à eux-mêmes
Ils seraient abasourdis
Mais ce n'est pas le cas
Profondément, intimement, l'état que l'on vit est l'état que l'on désire
Il n'y a ni à plaindre ni à désirer une autre vie
Mais à apprendre

Méditer c'est avoir le corps endormi, en "vibration" de sommeil, mais la tête au seuil de la conscience.
L'observation consciente des pensées les intègre et les organise.

Quelqu'un qui entend l'âme du monde
Quelqu'un qui prend ce rythme
Reçoit la mémoire de l'âme du monde

16 juillet 2012

Quand on tient quelqu'un pour un idéal
C'est une chose grave quand l'idéal ne se comporte plus en idéal
Ni ne joue son rôle d'inspirateur

11 juillet 2012

Ce sont les circonstances extérieures qui, dans le temps, nous "changent". En étant obligé de s'adapter, on est obligé de changer pour survivre. Il y a un "temps de réponse" aux évènements, un temps d'intégration des paramètres, une habituation. Une fois habitué, on ne change plus et une personnalité adaptée se cristallise.

Dans une démarche ésotérique, cette situation est anormale. Il ne devrait pas y avoir de "temps de réponse", ou un temps infime. C'est parce qu'une démarche ésotérique suppose qu'on "change" d'abord par un acte volontaire personnel et intérieur.

Le changement est un signe de croissance, de capacité à recevoir, apprendre, intégrer. Le changement est directement lié à l'énergie vitale. L'absence d'énergie entraîne une "cristallisation" de soi, donc inévitablement une stagnation puis une décroissance.

L'effort intérieur de chercher ce que, dans son monde intérieur, on pourrait changer, rectifier, affiner, et améliorer, est naturel quand on est en phase de "croissance", mais relève d'un acte de volonté après cette phase de croissance, cette habituation au monde.

L'habituation au monde "fixe" la perception du monde. La spiritualité n'est pas tant une recherche d'éveil "d'un coup", comme une révélation, mais un effort personnel de changement pour accentuer et élargir l'échange d'information entre soi et le monde. Il n'y a pas d'échange s'il n'y a pas de "récepteur", de "capacité de réception".

La constitution d'une individualité est en fait ce "récepteur". L'individualité et le monde intérieur est le récepteur. Le fait de donner de l'importance à des pensées plutôt que d'autres, d'être "pris" par quelque chose, révèle les forces qu'il y a au fond de soi.

Si une radio capte une fréquence et pas d'autres, cela révèle qu'il n'y a pas de main capable de tourner le bouton sur le poste et de se régler sur une autre fréquence, un autre "rêve". Profondément, c'est parce que l'on souhaite, ou plutôt, "l'âme veut" être branché sur cette fréquence car cela fait partie de SA volonté d'être "bloqué" sur une fréquence. L'âme choisit d'être parasité par une conscience formatée qui va l'enfermer dans une vision d'une monde, un état d'esprit, un état d'être.

Le choix d'être libre ou pas relève d'un choix intérieur profond de l'âme. Dans un sens, il faut accepter cette situation. La situation révèle ce que l'âme veut vivre. La capacité à apprendre est ce qui nous fait vivre, ou dans d'autres cas, si elle est inexistante, mourir.

L'énergie n'est pas juste une question de bien-être, de bonheur, d'enthousiasme, ou quoi que ce soit. L'énergie est intimement liée à la capacité de croître, apprendre, et grandir, et ce à tous les âges. La capacité d'apprendre est ce qui fait que nous pouvons être dans le présent, l'incapacité à apprendre est ce qui fait que nous sommes dans des pensées du passé ou de l'avenir, que nous cherchons à "fixer" une situation.

Ce n'est pas juste le fait d'éliminer ses pensées qui fait que l'on peut se tourner vers le présent, c'est avant tout le fait de chercher à apprendre. La prise de risque ouvre des situations nouvelles, la prise de risque est liée à la capacité d'apprendre, au fait d'être prêt à apprendre et à changer.

Il est beaucoup plus agréable d'être dans un modèle de pensée, un modèle de comportement, une façon d'agir et d'être, de se sentir "chez soi" en soi. Mais cette sensation sécurisante n'est PAS valable dans une démarche ésotérique, elle est contraire à la croissance. L'impression de soi, d'être soi-même, d'être vrai, etc, n'est PAS très souvent l'être réel. L'être réel est une vie et une énergie donc un changement permanent. A partir du moment où on ne se dit plus "tout ce que je suis, au final, n'est pas important", et qu'on a l'impression d'être quelque chose, c'est à partir de là qu'on se raccroche à quelque chose qui, ultimement, va nous faire mourir.


29 juin 2012

Pour la perception, il n'y a pas d'intérieur ni d'extérieur,
La perception créé un pont entre les mondes.

27 juin 2012

L'idée, c'est d'arrêter le temps
La quantité d'attention que l'on a détermine le "flux" du temps, l'importance de ce flux
La capacité de recevoir une grande quantité d'information finit par interrompre de flux
C'est ce qui fait la magnésie

23 juin 2012

Agir d'une façon et pas d'une autre
est le propre du rêve
du personnage de rêve

22 juin 2012

Soutenir la longueur du temps
Juste être
Sans passé
Sans futur
Sans espoir
Sans regret
Juste être
Sans rien que
L'attention

Si au réveil je suis dans l'indistinction et l'oubli
Peut-être ce monde-ci n'est-il pas si important que ça ?


La perception d'une situation est une croyance qui cloisonne la graine du soi comme un vitrail réduit la lumière
C'est pourquoi cette perception forme un rêve
Il faut l'énergie pour ôter cette cloison, par exemple au réveil, quand l'esprit rechargé et libéré réaborde la réalité de manière concrète
Il n'a pas besoin de réadopter des schémas
il peut rester sans influence, dans une perception pure du monde, plus proche du Soi

On s'ouvre à l'univers
On digère l'univers
On se ferme à l'univers
On assimile l'univers
Et on recommence
Avec plus d'univers
La perception est une capacité d'absorption
Une seule expérience pourra fermer l'ouverture de toute une vie
différents aliments et différents corps
Différents vécus et différents yeux
Je suis une perception perçue et je perçois la perception
l'océan est une bulle

Les choses sont comme elles sont
Il n'y a pas à les changer
La conscience fonctionne bien plus haut
Au niveau du destin
De l'équilibre et de la vie
Elle dirige

Il n'y a pas de
"il faut que je ... pense ceci, sente ceci, ... "
La partie de soi qui se limite pour faire expérience d'UNE expérience
l'accent porté sur cette partie de soi temporelle disparaît,
cette partie de soi qui est la TENSION et la FORCE qui POUSSE et qui créé le temps et l'expérience,
se décolle, se sépare, s'enlève
comme une peau sèche

20 juin 2012

Le taux de volatibilité de l'esprit détermine le taux d'expérience dans le temps ~

16 juin 2012

La seule façon d'être immortel est de se relier à ce qui est immortel
devenir par sa nature comme ce qui est immortel

Nous sommes des corps.
Tout ce qui compte est d'être en transformation.
Comme c'est déjà le cas, tout ce qui compte est d'être conscient des transformations

24 mai 2012

L'expérience est l'enseignement
La vie est expérience
Ne pas avoir foi en la vie, c'est aussi ne pas avoir foi en la force spirituelle
qui vit au travers de soi
L'expérience est une manière de rapprocher la vie en soi à la vie totale
L'enfant est en vie car il fait expérience de la vie
Tendre à l'unité est la condition de la spiritualité
Toute tension est une crainte de la vie extérieure, séparée de la vie intérieure
Toute expérience est un enseignement assimilé ou refusé
La vie cherche la vie et
l'individualité sert à augmenter la "surface de contact" avec la vie.

22 mai 2012

L'ego est la tension qui fait que l'individualité émerge,
C'est une tension qui forme une géométrie plus ou moins harmonieuse qui est la personnalité, la conscience de veille,
Cette tension porte l'ego, comme la coquille qui recouvre l'embryon.
Une brèche doit s'ouvrir, comme lorsqu'elle cède durant la nuit.
Mais au lieu de céder et de rendre inconscient, comme quand on dort, la conscience embryonnaire doit se développer jusqu'à supporter l'activité de veille.
De même qu'une personne entraînée peut porter un poids longtemps sans mal, une conscience développée peut rester éveillée sans céder à la tension et s'effondrer dans l'inconscience.
La conscience développée est comme un arbre qui grandit depuis les racines de la colonne vertébrale, qui se renforce en érigeant un tronc, et qui s'épanouit en atteignant la tête.
La tête trop souvent bloque les signaux de tous les centres du corps qui ne dépassent pas la barrière de la gorge, car la tête s'exprime par la voix dans le mensonge et se rebiffe contre toutes les vérités qui viennent d'en dessous du cou.
Les souvenirs remontent du corps.
Les souvenirs inscrits dans les sensations sont le poids du corps, qui est refermé par le bouchon nommé tête.
Le corps est l'inconscient, la conscience de veille étant cette membrane vibrante plus ou moins en accord avec l'inconscient, plus ou moins en résonance.

Méditer, c'est traverser les nuages pour atteindre le soleil.

La nature est lumière,
Et géométrie.

30 avril 2012

Le seul moyen de sortir du film est de le réaliser

On ne prend pas souvent conscience de la force qui expérimente vit et ressent, parce qu'on est nous-même au coeur d'une expérience qui demande une attention bornée.
Dans le rêve, c'est dans un corps que l'on est, de la perception pure, de l'expérience pure.
Dans la vie, c'est aussi dans un corps que l'on est, mais celui-ci dédaigné ne permet plus de relier perception pure et expérience pure, de sorte que c'est une destruction de la vie qu'on accomplit, un refus du corps comme ouverture sur la perception.
C'est une attitude de protection qui créé le rêve dans lequel on s'accorde à être perception pure.
C'est comme si le rêve servait à essayer une forme moins intense de la vie, une passerelle vers une évolution que l'on peut franchir ou non.
La vie est le rêve.
Mais la société nous conditionne à ne pas le vivre, mais qu'il soit vécu.
Les maîtres du rêve maîtrisent ainsi leur réalité, sachant que les créatures du rêve ne se rebelleront jamais, n'ayant pas d'existence.
Mais l'âme est présente derrière nos personnages dans le rêve.
Elle est en arrière-plan et apprend patiemment.
Un jour, le personnage sachant qu'il rêve, s'ouvre à sa fondation et la laisse directement expérimenter la vie au travers de lui.
Ainsi l'âme libérée par une interaction intense et totale avec la réalité apprend vite et fait passer le personnage à un niveau supérieur du rêve, un rêve où la vie abonde.
La vie telle un rêve est très particulière.
Il faut s'y sentir y être, se sentir jouer le rôle, se sentir accomplir et générer des actions, pour pouvoir en être détaché.
Se prendre au jeu revient à perdre la conscience plus générale du jeu, à perdre les commandes.
Le jeu est juste cela, un jeu dans lequel nous apprenons en étant prisonniers volontaires.
Le seul moyen de se libérer est de voir que nous sommes prisonniers d'un film, mais aussi de voir pourquoi nous sommes dans ce film, ce qui ne peut être compris qu'en le jouant, mais en le jouant consciemment.
L'âme qui recherche la conscience sait ce qu'elle fait.
C'est seulement par les expériences que l'âme peut parvenir à la conscience.
Car c'est l'âme qui les manifeste par le spectre, ou la fréquence, du véhicule personnel-égotique.
Ainsi c'est en digérant chaque expérience même très ancienne mais non ressentie pleinement que l'âme apprend et créé alors une nouvelle expérience en fonction de ses distorsions personnelles, de sa configuration globale.
Chaque expérience est une illusion, le parcours personnel est une illusion, mais cela sert uniquement la source qui créé l'illusion et non la personne qui les expérimente.
La personne qui les expérimente est également une illusion inconsistante qui agit comme un nautonier entre le soleil et son reflet sur les eaux.
La barque du nautonier est amour, la possibilité de l'expérience est amour, que l'on veuille réduire le monde à son profit ou le transformer au profit d'âmes qui cherchent une interaction plus évoluée avec ces eaux.
Il y a donc deux façons d'expérimenter, le rejet/souhait ou l'acceptation/non-agir.
L'expérience totale est le rassemblent de sa vie en une unité, une unité tout à fait impersonnelle.

26 avril 2012

Notre vie est
Ce que notre âme veut
Parfois l'âme veut même
que nous péchions contre elle
Ainsi l'âme progresse en connaissance

Il est plus difficile de vivre
Que de mourir
Et les personnes angoissées par la mort
Le sont en réalité par la vie
et souhaitent mourir
Pour faire cesser l'agitation de la vie
La vie trouble intérieurement
si la paix ne s'est pas faite en soi

13 avril 2012

Seules deux forces peuvent faire rejoindre l'éternel, la haine, et l'amour.
S'il n'y a pas une de ces forces, la puissance est insuffisance pour extraire de la gravité de ce monde.

L'énergie est un corps,
son sang est amour.

La personnalité est soutenue par la pression qui maintient l'âme ignorée de son véhicule.

12 avril 2012

Il n'y a que l'amour qui transcende l'expérience.

Comme on n'est pas le corps mais dissocié du corps,
On créé l'ombre qui vit dans le rêve, même la journée.

Je suis venu d'un endroit magnifique,
J'ai ressenti un appel éclot de la souffrance,
Je me suis alors incarné, je suis descendu sur Terre,
J'ai vécu la proximité de la nature et j'ai profité de mon entourage,
Puis j'ai été bridé dix ans durant dans le bagne nommé "éducation",
Dix ans après je me suis instruit correctement,
C'est seulement maintenant que je peux faire ce que je suis venu faire,
Après avoir subi le monde et son poison en moi,
Une nouvelle terre je suis amené à créer,
Que nul être ne pourra corrompre de sa malignité.

Qui craint pour son corps ne pourra jamais vraiment aimer.

8 avril 2012

L'énergie sexuelle, est le yin, c'est ce qui était dispersé dans notre corps quand on était enfant et qui nous faisait grandir...
Enfant nous étions totalité, car nous étions notre corps, lequel était énergie sexuelle pure.
Puis nous nous sommes figés, l'énergie sexuelle s'est concentrée dans la fonction reproductrice et notre personnalité, coupée de sa vibration nourricière, s'est figée...
Toute relation est une tentative de retrouver la présence de cette énergie sexuelle.
Ainsi par les relations nous construisons notre identité qui arrive finalement à un point où elle cesse de chercher l'énergie sexuelle d'autrui mais puise dans la sienne propre, reconnue comme sienne.
Ce qui est recherché est la connaissance de soi en tant que totalité... Unité...
Et c'est ce qui en fait la recherche d'énergie sexuelle, de renaissance de l'énergie sexuelle en soi, car c'est le facteur de l'unité, c'est ce qui permet l'unité.
Ce qui est cherché est donc l'accès à l'énergie primordiale qui est Une car elle relie tous les êtres, accès qui recentre les divisions de notre être manifesté.
Nous sommes coupés au milieu... Au coeur.
La division du coeur rend indépendant le sexe et la tête.
Le sexe cherche la reproduction, la tête cherche la fabrication d'un "je" factice au service de la reproduction;
Seule la jonction du coeur rompt avec la loi générale : dès lors le sexe est mis au service de l'être et la tête est mise au service de l'être.
La réunion de ces deux forces, le conscient et l'inconscient, donne naissance à un nouveau corps, un corps subtil, et non un corps physique comme un enfant biologique.
La fonction de l'être est au service de la perpétuation de l'espèce, la spiritualité vise à la conscience.
Dans la sexualité le corps est activé en énergie, alors qu'enfant, il l'est tout le temps.
La sexualité est une recherche de l'activation, de la conscience sensorielle, telle qu'elle est expérimentée dans l'enfance.
La cessation du temps par la perception omniprésente et totale, c'est la réelle contemplation où l'extérieur et l'intérieur ne font qu'un, car l'appareil d'analyse du réel est figé.

En observant ma vie j'ai comme l'impression que c'était pas moi...
Alors qui était-ce ? Un morceau de moi...
Un personnage suivant le film...

29 mars 2012

Deux trois trucs écrits au passage...

L'intellect est dans le temps, la conscience ne l'est pas... Elle est si subtile qu'il faut une absolue "stillness of mind" pour qu'elle se pose, qu'elle SOIT, comme une grâce, dans la pure perception.

Les lignes de temps sont réelles car propres à la conscience, dont une facette, un fragment, une couleur, est l'intellect.

Je fais ce que la conscience me dit de faire ainsi je Suis sans être troublé par la personnalité et ses expériences innombrables qui essaiment en mon esprit de lourdes pensées. Je Suis parce que Je Fais et ainsi Je Perçois sans interruption ce qui Est.

Être au-dessus de l'expérience, c'est le but. La conscience est au-dessus de l'expérience, dans la tranquillité de l'univers. Toujours monter pour la rejoindre, sortir du maelström qui nous tire dans le temps... Juste Être pour Voir.

Quand vous êtes dans le monde, ne le vivez pas, mais attestez-le par une observation qui relie l'être à ce qui l'entoure en témoignant des deux qui sont "un" pour la conscience... Car le souvenir est dans l'esprit, il est Un avec lui, perception accueille le perçu qui est Un.

Sans cela vous oublierez qui vous êtes - un - et feriez autre chose que ce que fait l'Être en s'exprimant Tel Quel. Alors vous créeriez du temps vécu qui est souvenir passé et futur...

Les temps vécus doivent être observés par la conscience dans son amour de la personnalité qui vit dans le temps, pour que sa volonté soit faite. Ce qui vit doit se ressouvenir de ce qui l'aime et de ce qui le fait vivre, qui est quelque part au-dessus de la tête; adoubant le corps, le sentiment, l'esprit... par son amour.

Oublié et non accepté, car la personnalité veut "plus" que la simplicité de l'étant; l'amour de la conscience n'est pas perçu et donc il ne nous nourrit plus. C'est la chute.

Le vide par où passe l'amour - perception - est à trouver en chaque situation.

La conscience ne peut pas contrôler, elle ne peut que voir. Elle est être. Les tentatives de contrôler une situation sont comme de contrôler son être, être autre chose qu'être, ce qui est impossible et qui est seulement une illusion, un obscurcissement de ce fond "vide" de soi.

Être signifie voir son illusion incomplète et donc la voir est synonyme de l'aimer. Ainsi la grâce en soi rectifie et complète l'image de soi que l'on est illusoirement. Ainsi être "vu" est l'essentiel, être "disponible" devant le vide qui pourra alors "voir" et donc aimer l'illusion personnelle ainsi purifiée et devenue toute impersonnelle.

Tout est résumé par la surface du lac qui tout à fait lisse reflète l'espace vide des étoiles... Tel est notre mercure.

Tout ce qui est construit doit être déconstruit pour être ce qu'il ne pouvait pas être en étant. Cela nous mène au but qui n'est autre que le dévoilement de la conscience, soustraite au monde parce que pour être "personnel" il faut s'oublier pour vivre une illusion propre.

La conscience souhaitant s'exprimer dans le domaine du "personnel" décide un jour de se révéler et d'être, tel quel, sans artifice, et ceci car les expériences-illusions lui ont donné conscience de sa conscience, et l'amène par cette force à s'ouvrir.

Pour le "personnel", c'est comme suivre le guide de l’Être pour exister uniquement Selon lui car seul lui est. La conscience qui est est lumière, voir c'est aimer et aimer c'est éclairer le monde.

Comme les être vivants sont expression de la MÊME conscience, Être c'est leur permettre de voir leur propre source de lumière-conscience qui est la MÊME que la sienne et ainsi leur offrir la possibilité d'accepter PLUS de lumière-conscience en eux. Ainsi font les enfants pour leurs parents qui vivent dans leur propre temps. Ainsi font les grands-parents pour les enfants que la vie oblige à se former et donc se réduire. Ainsi fait la vie Infiniment en mouvement pour tout ce qui est Figé. Ainsi fait l'amour pour ce qui ne peut plus aimer.

Tout est occasion d'accepter quand la peur est absente et fondamentalement l'acceptation totale est l'être immanent. Le courage d'accepter ce qui Est ne peut être que le résultat d'un détachement total de la matière, de l'illusion et de ce qui fondamentalement n'est pas... c'est-à-dire l'identité liée à une vie personnelle qui doit apprendre, ... "moi".

Le "moi" est une projection de "soi", comme la lumière au travers d'un vitrail. Le vide est le fond et le socle de toute existence et le vide n'est pas une absence d'être, c'est ce qui au contraire transparaît dans les moments où l'on est plein de vie car c'est alors que l'on voit simplement ce qui est.

Ce qui est peut être vécu comme horrible, néfaste, ou magnifique, positif... La conscience qui voit le vécu en est de toute manière naturellement détachée, elle voit simplement. Mais si l'on empêche à ce qu'elle voit le vécu véritablement, alors on est condamné à rester bloqué dans le vécu par un attachement à un "bloc d'expérience" ou "un moment", une durée de temps composée et créée par le vécu, selon son existence.

Ainsi je vois ce qui est et j'agis, sans réagir au vécu mais en étant guidé par l’œil de feu de la conscience qui choisit. Ainsi je ne fais pas "en réaction" mais je fais "ce qui doit être fait en conformité à la conscience", ce qui parfois est totalement contraire aux influences extérieures qui veulent faire aller dans un autre sens.

Lorsque j'accepte, je vois, je suis... Je prends toujours conscience par cet acte - un acte d'amour pour l'univers.
C'est Toujours le cas. Ce qui s'exprime souvent dans une "recherche du mystère de la vie" est aussi une "recherche de comment Voir" et donc une "recherche de soi pour que le soi puisse voir et donc aimer et ainsi être ce mystère".

Pourquoi ne l'est-on pas ? Parce qu'on ne le peut pas. Pourquoi ? Parce que la connaissance de soi fait défaut. L'éloignement entre l'individu et le monde est le MÊME que l'éloignement entre l'individu et lui-même car sous l'écorce il Est ce qui Est. Ce qui Est est Un.

La seule chose qui à ce niveau est faisable est de Voir le monde et par cet acte c'est Soi-même qui verra le monde, car rien d'autre que Soi ne peut Voir. Décider de Voir la création est donc "un appel" vers soi, qui alors transparaît en Voyant.

Il y a donc un mystère, si ce qui est vu est aimé de ce qui voit, et que nous décidons ou non de Voir, - d'aimer - c'est que fondamentalement l'Univers a BESOIN de voir pour être et a besoin de nous que nous aimions.

Ainsi la Conscience est l'univers et l'univers est la Conscience, leur lien d'amour est le point central.

La lumière est une expression de la conscience qui s'unit à la conscience, l'obscurité est une expression de la conscience qui s'annihile - se fond - dans la conscience. Ce mystère est inexprimable.

De l'existence de 2 états de la matière "corporelle", "haut voltage" et "bas voltage".

L'état qui est appelé "spirituel" et auquel on fait référence comme tel est un état de "reliance" qui dépend uniquement de l'énergie individuelle.

Le degré de conscience et donc de perception est un état énergétique. Il existe dans le corps différents niveaux d'énergies, qui par leur inadéquation empêche l'écoulement de l'énergie universelle.

C'est donc ultimement l'âme qui choisit son expérience dans le monde de par la présence/l'activité dont elle témoigne dans un véhicule corporel.

La présence de l'âme - ou son absence - fait varier le "voltage" énergétique. Un "voltage" énergétique bas est souvent lié à une attitude destructrice, négative et prédatrice. Un "voltage" haut donne une attitude créatrice, positive ou donatrice.

Le "voltage" est la "vibration" qu'émet notre instrument corporel qui comme un instrument de musique est composé de 7 fréquences (7 cordes).
Lorsqu'un individu est "connecté" au divin, il n'existe plus comme tel, sa "mélodie personnelle" cesse. Les 7 fréquences se fusionnent, comme les 7 couleurs deviennent du blanc.

Plus le "voltage" est intense, plus les défauts et blocages sont apparents : ils empêchent l'énergie de couler, d'imprégner, de s'installer.

Un défaut s'exprime par un état d'esprit de "préoccupation" qui ensuite forme l'expérience de "l'occupation". La "préoccupation" entraîne la limitation/le contrôle des sensations, sentiments, pensées, et donc de l'énergie qui est à l'origine de ces sensations, sentiments, pensées. Les préoccupations sont un effet du karma, c'est à dire du bagage de l'individu.

Les préoccupations ne sont pas un effet des influences extérieures mais un effet de la façon de percevoir les influences extérieures. Elle dépendent de l'état d'esprit et de conscience. C'est le "passé", le "karma", qui gouverne la perception des évènements extérieurs, et donc la préoccupation.

Quand un enfant nait il est en mode "haut voltage", la configuration et la nature des expériences va ensuite interagir avec le degré de présence/absence de son âme, ce qui va aboutir à une personnalité qui s'agence et se structure jusqu'à se "verrouiller", ou se "figer", se "fermer", en étapes à partir de 7, 14 et 21 ans.

Un "type" de personnalité se forme avec ses "points de vue" et son "attitude" envers le monde.

Le processus spirituel demande l'éclatement des "verrous" de ces paliers successifs, ce qui implique une réintégration des expériences qui ont construit l'édifice de l'individu.

La réintégration - le fait de revivre, de se réapproprier - ces expériences permet à la conscience de les "traiter" d'une autre manière, ce qui "défige" la personnalité et permet à une autre configuration - plus limpide, vertueuse, etc - de se mettre en place.

Nous sommes une construction composée d'expériences vécues d'une certaine manière, qui produisent des liens profonds. Revivre les expériences avec dénouement des liens, ouvre la "fenêtre du présent" (cf. Mouravieff, "Ecrits sur Ouspensky, Gurdjieff et sur la Tradition ésotérique chrétienne" http://www.amazon.fr/Ouspensky-Gurdjieff-Tradition-%C3%A9sot%C3%A9rique-chr%C3%A9tienne/dp/2844545661/ref=ntt_at_ep_dpt_2)

La logique est simple, plus les expériences "conditionnent" une personnalité, moins la conscience peut "choisir" une autre voie que celle proposée par l'environnement.

Dans un cas, la personnalité est plus forte et les influences extérieures décident du destin (la "loi générale"), dans l'autre cas, l'âme est plus forte et les influences extérieures sont sans effet. En effet, comme l'âme est ultimement à l'origine de l'environnement -un environnement partagé par les âmes qui y vivent-, de par sa perception de celui-ci, une action réelle est possible, influant sur le destin.

Il s'agit donc d'une réorganisation volontaire de la façon dont l'être est lié à l'énergie (l'univers).

Ce processus est intérieurement demandé lorsque la présence de l'âme est naturellement intense, car le degré d'expression qu'elle demande (on épanouissement) dépend de la clarté/l'obscurité de la personnalité. L'âme peut se trouver inconfortable dans une personnalité inadaptée.

Le "haut voltage" est une harmonie, une adéquation des 7 fréquences de nos centres énergétiques dont l'ensemble forme une unité qui peut (ou non) entrer en résonance avec la fréquence profonde de l'univers (qui est en soi "don" ultime). Une résonance obtenue est ce qui est appelé "nirvana".

Il va de soi que la moindre imperfection de "l'instrument" empêche/contrarie la résonance. La progression individuelle est perceptible par la fréquence, la durée et l'intensité de la résonance. Une rectification s'opère.

Tel que le décrit Mouravieff, la progression s'opère par "paliers" formant un "escalier". (Gnosis t1, p.274)
Ce spécialiste de l'ésotérisme chrétien décrit 7 étapes à la progression, délimités par 3 seuils (une octave), ouvrant sur ce qu'il appelle "la Voie".

Au départ, la personnalité (l'expression de l'âme dans le véhicule associé) est "anarchique". La capacité à capter le "haut voltage" qui est ultimement "amour" se fait uniquement selon le hasard des circonstances.

Ainsi au départ l'insatisfaction envers l'état de "hasard" provoque une "séparation" d'avec la vie (l'ensemble des influences extérieures).

Dans le cas des préadamiques (cf. http://bouddhanar.blogspot.fr/2011/05/le-racisme-esoterique-de-mouravieff.html ) , l'absence des "fréquences" nécessaires pour obtenir l'état de "haut voltage" n'existe pas. De ce fait l'insatisfaction envers la condition de "hasard" ne s'exprime pas, sauf dans une logique de domination/pouvoir.


Le franchissement du premier seuil qui ouvre la "quête spirituelle" génère d'abord une rétrospective intérieure du "film" de sa vie.

Puis trois paliers surviennent avant d'arriver au deuxième seuil. Le premier palier consiste à détecter certaines fréquences manquantes de soi (aspects de la personnalités, polarités masculines/féminines, etc)

Le deuxième palier consiste à faire vibrer ces fréquences (appropriation des aspects manquants, découverte d'aptitudes insoupçonnées).

Le troisième consiste à la fusion, entre la personnalité maintenant développée/complétée et le "fond de l'être", "l'âme". Cette fusion ou adéquation forme une unité qui relie l'inférieur (personnalité) et le supérieur (l'âme).

Le lieu de la fusion est ce que Mouravieff appelle "centre magnétique". Il se situe au niveau du plexus solaire. (cf. l'exercice de répétition/sensation de "je suis" proposé par Gurdjieff dans "La vie n'est réelle que lorsque "Je suis")

Après l'insatisfaction envers l'état de "hasard" qui provoque une "séparation" d'avec la vie, apparait l'insatisfaction envers l'état d'impureté qui permet au hasard d'avoir un effet sur l'individu. Cela provoque une "séparation" d'avec soi-même. (cf. John Pentland, Exchanges within, questions from everyday life)

Dès lors l'individu est lié au supérieur (son innocence, sa beauté, sa créativité, bref sa conscience) n'a plus besoin des structures rigides de la morale pour guider son comportement, car elle est remplacée par "l'action de son for intérieur", dont le rayonnement permanent détermine ce qui est intuitivement juste et injuste.

Pour Gurdjieff, c'est ce qu'il appelle le passage à l'homme 4, qui est pas uniquement une personnalité mais aussi une âme/un canal pour l'âme.


Devenant "canal", l'homme 5 est placé devant lui-même et c'est l'apparition du deuxième seuil, l'homme 5. Le deuxième seuil marque une étape de purification totale (décapitation de la Gorgone), qui s'accompagne d'une "mort intérieure" très proche d'une mort physique. La mort est l'allégement nécessaire mais advient à la suite d'un parcours qui trouve son aboutissement dans l'abandon de soi.

L'individu maintenant relié à son âme de façon permanente a payé ses dettes karmiques, c'est une étape de transfiguration.

Le deuxième seuil est ce qui est appelé en ésotérisme "deuxième naissance", car la purification reproduit l'état de non-configuration qui est celle du nouveau-né. Désormais la personnalité sera remodelée selon les besoins car elle devient fluide. Le charbon peut devenir diamant, pourpre (pur du pur).

Advient alors le "haut voltage" qui est en soi une utilisation de la force sexuelle à d'autres fins que la "loi générale" : maintien de la personnalité (l'espèce) et reproduction.

L'individu ne peut plus alors être "troublé" (comme se trouble la surface d'un lac, cf. Eckartshausen), car le reflet de l'âme élimine l'aspect négatif égoïste et destructeur propre au corps physique.

La personnalité devient "malléable", "liquide", pour l'homme 4 et au deuxième seuil "gazeuse".

La progression du deuxième seuil au troisième qui marque la fin de la quête sur le plan terrestre consiste en une progression, une augmentation de la luminosité de l'âme, maintenant qu'elle est présente sur un terrain favorable à sa croissance.

En résumé, le parcours du premier seuil au deuxième seuil est un parcours pour défaire le négatif (se détoxifier) et revenir à l'état de naissance.
Le parcours du deuxième seuil au troisième seuil est un parcours de croissance de l'âme (l'homme 5 à 6 et 7.)

L'homme 6 devient "conscient" et à la dernière étape les forces sexuelles sont totalement redirigées vers l'âme, c'est le "baptême du feu", la sublimation du sexe" (cf. "Ainsi, le cercle se referme", p.281, gnosis) C'est l'installation de l'état d'énergie "haut voltage".

L'état de vibrance obtenue est pareille à la lumière d'une ampoule qui scintille, puis s'allume d'un coup à pleine puissance.
Se "caler" sur cette puissance n'est possible qu'avec le second corps composé de matière subtile et qui croit du deuxième au troisième seuil. Le corps de matière dense est une coquille qui s'ouvre au troisième seuil, offrant la liberté à l'âme.

La progression alchimique noir, blanc et rouge a la même signification. Le noir c'est le "défaire", du premier au deuxième seuil, le blanc c'est le "purifier" et "croître" du deuxième au troisième seuil, et le rouge est l'activation de l'âme.

Le nombre de personnes ayant traversé ces étapes déterminera notre capacité à vivre dans un environnement positif ou non et donc, l'influence ces énergies de nos âmes est aussi notre futur.

Références :

* Mark Hedsel, The Zelator
* Jeanne de Salzmann, The reality of being
* Ravi Ravindra, Heart without measure

Moins l'esprit est préoccupé, donc plus il est libre, plus il est attentif, donc plus il est apte à être ce qu'il est en suivant une ligne de temps qui lui est propre.

Et de toute évidence ce doit être une paix profonde venue de la foi qui génère l'amour.
La possibilité même de l'amour est donnée par la connaissance. La connaissance libère.

De mes oreilles je sonde le fond de l'océan
De mes yeux je sonde le fond du ciel

Comment veux-tu voir le fond de l'eau si tu ne cesses de la remuer ?

Ecoute le son du monde, il chante

Dans la vie, on est tellement occupé par chaque scène du film - occulté - qu'on en oublié qu'à la base on est jeté dans ce monde avec l'énergie pour seul bagage.

Notre esprit permet de percevoir l'espace mais il faut la conscience pour percevoir le temps. Avec la conscience on se rend compte que le décor - les multiples lignes de temps passé-futur - bougent mais que notre position actuelle - l'instant présent - est immobile, axe de la perception, moyeu du monde.

C'est la terre qui me nourrit
mais j'appartiens au ciel

18 mars 2012

Deux modes d'accumulation d'énergie : pyramide ou groupe circulaire et répartition

Quand on est petit on a toujours la sensation de tout, puis il y a un effet de sommeil, de déconnexion des centres, qui coupe la sensation. Ainsi on est projeté dans l'expérience qu'on se dit et non vivant dans l'expérience que l'on sent. L'âme a des configurations énergétiques, comme des faisceaux de lumière, qui projettent sur la toile du perçu les types d'expériences correspondant à notre déséquilibre. Le but est donc d'être le plus près du monde possible et non s'en éloigner pour être prisonnier du temps qui vient du mental. Il n'y a pas de temps dans la pure perception car la conscience et le perçu sont un. Pourquoi s'approcher du monde ? Parce que c'est l'oeuvre du créateur et que l'aimer c'est s'aimer. Le refuser et le réduire pour le contrôle est un choix possible pour s'élever dans une conscience destructrice. Chacun son choix.

Le doute est l'eau qui s'infiltre,
La peur est le gel qui éclate.

Le noir est l'effondrement de soi,
Le blanc est la pureté qui s'ensuit,
Le rouge est la force qui éclaire sans fin.

Un enfant ne connait pas la peur, c'est pourquoi dans l'amour il explore le monde.
Cette pureté perdue et la vie ne vaut plus rien, car elle n'est pas vécue dans la vérité.
Toute trace de peur tue l'enfant. Il faut beaucoup pleurer avant de retrouver l'enfant, celui qui du divin a fait le libre choix d'aller dans la boue et le froid pour illuminer les hommes.

A chaque fois que j'ai peur, je tue l'enfant en moi. Loin de toute lumière, je m'effondre dans l'abîme de l'inconnaissance.

Pour être libre dans la vie, il faut être mort, car quand on est mort, sans implication, rien ne peut affecter la conscience qui de toute éternité est lumineuse.

Quand on n'a plus d'énergie, il faut ressentir toute la colère, tristesse, amertume, désespoir, détresse, malaise intérieur pour rester près de soi et lui dire, courage, ça va passer.
Autrement, c'est la dissociation, la rupture de l'harmonie, dans une logique psychologique qui advient pour éviter de souffrir.
Les aliens font beaucoup ça, créer des traumas pour à jamais nous couper de notre puissance de vie.

Ashes at the heart's core

La vie et la mort font naturellement partie de la nature.

6 mars 2012

Ce n'est pas avec la pitié que l'on guérit, c'est avec la pitié que l'on nourrit le mal et que l'on s'affaiblit soi-même.

3 mars 2012

Comment apporter du positif dans ce monde ? Est-ce que tout ne se joue pas en fait au plan
individuel et que même PEU de gens auraient un impact énorme ? Il y a beaucoup à faire dans
l'information extérieure mais beaucoup aussi à faire sur soi. On a des possibilités certaines de
pouvoir recevoir et transmettre une onde de force positive qui demande un déblocage interne franc.
Il est clair que certaines choses pourraient ne pas être très agréables bientôt, et c'est pourquoi
l'espoir n'est pas à l'extérieur mais à l'intérieur. L'énergie ensuite est faite pour être partagée, pas
conservée...

Tout l'apitoiement sur soi est une forme de conservation, de fixation, d'immobilité. Ça n'a pas de
sens, nous ne sommes pas des êtres faibles car l'esprit régit la matière, serions-nous donc matière ?
Si je crois qu'il y a quelque chose d'utile c'est le développement d'une force qui prend son origine
dans une foi inconditionnellement envers la vie, qu'elle nous apporte du positif ou du négatif. Les
craintes sont comme une tentative de contrôler et tuer la vie alors que nous avons besoin de ce
qu'elle a à dire pour progresser sans cesse. Et cette force à développer est féminine, car elle vient de
la terre et bien que nous soyons vulnérable, la terre nous aime et est invulnérable, solide. Pour les
hommes c'est donc le côté féminin à retrouver et pour les femmes c'est la féminine dans une large
mesure reniée car dénigrée par le système.

Avec le temps le travail produit des résultats comme une meilleure tolérance, compréhension,
harmonisation, etc. Cependant la question que je me demande est : est ce qu'on pourrait réussir non
seulement individuellement mais aussi collectivement ? En fait, pourquoi je me dis ça, je ne sais
vraiment pas. Néanmoins dans mon idée, peu de gens peuvent en aider d'autres qui à leur tour en
aident d'autres, etc. Et dans mon idée il y a aussi que c'est une nécessité de survie.

Peu importe ce que l'on vit personne n'est supposé être là pour nous soutenir. Il n'y a pas de leçon
apprise si quelqu'un abrège ce que l'on doit comprendre. Il ne faut pas se laisser rattraper par son
histoire personnelle, il faut agir avant d'être dépassé. Se focaliser sur soi est le signe que l'on est
dépassé, c'est le signe que l'on cherche un soutien pour reléguer à ce soutien les poids que l'on porte
- son karma.

La réelle force est d'affronter tous les événements en partant du soi véritable qui détient la force
réelle et en se reposant en lui seul dissoudre les difficultés que l'on rencontre. Une difficulté ne fait
que révéler son incapacité à faire primer le spirituel sur le matériel. Dans la puissance de vie que
l'on porte il y a aussi ce pouvoir qui détermine la vie. Un manque de vie cristallise et fige les
événements, rend automatique et inaltérable notre destin et alors nous entrons dans le temps - la
continuité. Or la vie en sa puissance est à la racine du temps et l'engendre pour l'engouffrer comme
l’Ouroboros.

De même pour notre histoire personnelle engendrée, il faut pouvoir l'engouffrer en sa propre
conscience, pour qu'ainsi brûle et se ravive la conscience - et non la remettre à quelqu'un d'autre
comme si l'on voulait se défaire des résidus in-désirés de notre être. Le but est l'abolition de notre
histoire personnelle - c'est-à-dire la mort - en y faisant face. Mais peut-être que l'on veut toujours
être "quelque chose" et toute chose est évidemment soumise aux lois qui règlent les choses, des lois
matérielles. Le fardeau porté est un fardeau de bois, il brûle bien, mais il faut d'abord s'arrêter pour
le déposer.

La perception du monde diffère totalement selon l'énergie que l'on a. Quelqu'un dont l'énergie est
faible verra la surface des choses, quelqu'un dont l'énergie est subtile verra la profondeur des
choses. Dans deux états différents le regard sur le monde change du tout au tout. Le regard habituel
perçoit un monde répétitif et explicable, sans l'aspect intimement mystérieux des choses. L'humain
est en quelque sorte enrhumé il ne perçoit aucune odeur, le blocage intérieur le rend esclave, le
regard qui est toujours le même l'assomme. C'est pourquoi il ne perçoit que les apparences, il n'est
pas relié à la vie qui coule derrière la matière environnante et constituante. La conscience de
l'homme fonctionne au ralenti, elle est comme emmitouflée dans une gaine obscure, et l'esprit
comme la flamme ne peut capter plus de données car il ne pourrait pas les traiter, il s'éteindrait
comme étouffé. C'est la flamme qui s'éveillant éclaire le monde qui est au fond d'une chaleur bien
plus élevée que la flamme.

L'individu dans sa totalité forme un lien entre l'inférieur et le supérieur, et le flux ne passe que si
tous les aspects sont parfaitement ouverts et réunis. On considère le monde comme extérieur à soi,
mais c'est parce que comme pour soi, on ne le connaît pas, de même les autres, sont aussi soi et c'est
pourquoi la connaissance est amour. Elle est le lien qui est la lumière.

La conscience est un vêtement de l'esprit qui est entièrement dépendant de l'énergie. La conscience
est la lumière de l'ampoule et donc dépend de l'électricité, puis ensuite de la puissance de l'ampoule.
Plus l'ampoule brille, plus elle éclairera la pièce dans laquelle elle se trouve, qui est infinie. On
appelle cette pièce "le vide", et l'énergie les ondes produites dans le vide, qui sont au fond la même
chose. D'abord vient l'esprit, ensuite la conscience / énergie, ensuite l'émotion / pensée / corporel,
puis ensuite la matière. Entre l'esprit et la matière il a le même rapport qu'entre l'ampoule et la
pièce.

Il n'y a que « moi » qui compte, le moi de chacun. Mais le problème, c'est que toute idée de « moi »
est fausse, car il ne peut pas être délimité, comme l'infini. Et dans son infinitude il est infiniment
simple. Notre méconnaissance du moi nous fait ajouter des masques auxquels nous tenons mais tout
masque est réducteur et corrupteur. Les images qu'on se donne sont toujours fausses, et il y a
toujours une immense différence entre ce que l'on est et ce que l'on paraît. La réalité est que l'on est
un, nu devant tout et rien, devant la mort et la vie, devant soi-même pur et simple. Le moins que
l'on se trouve à être, le plus l'on est ce que l'on est sans aucun souhait de paraître. Se tenir à ce néant
et cette totalité de soi est la chose la plus difficile. Elle est néanmoins récompensée par une
sensibilité augmentée.

Une exigence de pureté est requise. Toutes les expériences que l'on a viennent d'un état d'esprit,
d'une programmation d'esprit, d'une coloration d'esprit, c'est-à-dire d'un ensemble de choses qui font
que l'on va réagir d'une certaine façon à certaines situations, ce qui engendre certaines expériences.
Je crois que le temps est fini où ces types d'expériences sont vécues, un nouveau type d'expérience
est nécessaire, qui vient d'une compréhension de ce que l'on recherche par nos types d'interactions
et pourquoi tout cela se résume en des recherches de constructions/constrictions de soi. Autre chose
est nécessaire maintenant. Une réalisation du néant de soi et à la fois du caractère pur et simple de
chacun.

Ce qui est au delà des apparences est désormais ce qui doit se mettre en avant car c'est ce qui n'est
pas soumis au temporel, c'est ce qui est lié au spirituel. Cette pureté est difficile à maintenir car elle
suppose une attention tenace et persistante envers soi. L'énergie acquise par une seconde
d'objectivité pure est dilapidée en jours d'errance c'est pourquoi tenir le plus longtemps cette
objectivité est nécessaire, autrement dit rester au centre du labyrinthe et affronter le monstre plutôt
que de le contourner dans mille dédales. Ce monstre est la mort, ou la perspective de la mort de la
« chose » construite qu'on appelle personnalité mais qu'on ne peut cerner sans une déviation interne
choisie volontairement pour quitter le masque et trouver l'essence. Sans ce travail d'affrontement,
les deux aspects de l'orientation positive sont fermés : l'amour de l'un pour l'un (l'unité entre soi et
autrui), et la communication entre chacun.

Ces deux aspects correspondent au chakra cardiaque (vert, centre émo sup), et au chakra coronal
(violet, centre int sup), les deux qui réunis ouvrent la voie à la perception de l'invisible par le chakra
frontal (indigo). L'ouverture de ces aspects de l'unité par la mort de soi-même forme l'équilibre qui
complète les chakras rouge, orange et jaune, de la construction et de l'expression de soi, reliant ainsi
l'énergie de la terre (le monde) au ciel (l'étoile de l'adepte, le cerveau, l'intériorité). C'est ce qu'on
développe actuellement. Sans l'énergie qui découle de ce travail, le passage de la conscience du
corps à l'âme est impossible et dans les événements qui viennent cela signifie probablement la mort,
ce qui en soi, n'aurait de conséquences de toute manière que pour la personnalité et son cortège de
fantômes et autres créatures bizarres de l'esprit.

La mort de soi acceptée, bien des choses perdent de leur valeur et une certaine détente s'installe, la
certitude de la mort et du fait qu'il n'y a rien à sauver, apporte l'abandon qu'il faut pour voir les
choses d'un oeil nouveau, dépourvu de l'investissement et de l'implication de notre personnalité dans
le monde. C'est là que le mystère apparaît, celui d'être vivant malgré tout, en l'absence de toute idée
préconçue de ce que l'on est ou suppose être. En d'autres termes, on « flotte » sur les eaux célestes,
du moins si l'on est assez léger. Toutes les émotions négatives devraient être prises avec le recul, car
d'une part l'esprit, non affecté, n'est pas celui qui vit les émotions, et d'autre part chacune des
émotions sont des catalyseurs qui révèlent des aspects de nous mêmes que l'on ne veut pas accepter.

Tout ce que l'on peut découvrir enfin sur les réalités spirituelles ne vient pas de nous mais d'une
longue chaîne visible ou invisible de transmission qui prend sa source dans la lumière et l'amour, et
dont les corollaires sont l'espérance et la foi. L'espérance est la bougie que porte le chercheur qui
chemine vers le soleil de la foi éblouissant la bougie, réponse de l'univers à une requête sincère,
naturelle. On peut transformer l'espérance en foi en cessant spontanément de maudire, critiquer ou
nier la réalité et en la percevant à la place comme sacrée. Nos jugements sur elle sont des jugements
sur soi, qui entachent et salissent. Notre méconnaissance de soi est ce qui créé un voile que l'on
fabrique pour nous empêcher nous-mêmes de voir Dieu.

Devant la mort il n'y a rien que l'on puisse garder. Seul compte un changement réel, qui fait que la
mort n'a plus d'emprise sur soi. C'est quelque chose qui n'est pas explicable. C'est là tout le
problème. On peut dire qu'une vie menée sans conscience de la mort est menée selon les
circonstances externes et qu'elle sonne donc affreusement faux, elle ne plairait à personne. La mort
est simplement là pour nous rappeler que notre vie ne plaît pas à l'univers, et donc qu'il n'en a pas
besoin, et donc qu'il est nécessaire de changer, de se rectifier. Il n'y a pas trente-six façons, il n'y en
a qu'une, c'est voir objectivement ce que l'on donne, voir ce que l'on est, un peu comme entendre sa
propre musique. Une fois que l'on joue moins faux, alors on peut intégrer un orchestre. Personne ne
peut jouer faux dans un orchestre. Et les orchestres manquent cruellement dans ce coin de l'univers.

Au final ce qui compte est la capacité à saisir le sacré de chaque instant, car c'est le même créateur
qui a créé l'extérieur et l'intérieur et la façon dont le monde est abordé est réellement révélateur. Et
c'est avant tout une question de paix intérieure dans le sens où l'on voit les choses de manière
ouverte. Mais l'état de tension en soi fait qu'il faut des « expériences fortes » pour retrouver une idée
du sacré. Il y a donc une sorte d'enclos nécessaire pour que l'élément en soi – la fragilité – captant le
sacré puisse survivre et se développer. Cette protection est la même que celle d'une mère envers son
enfant.

L'amour de la création devient donc suffisant pour notre l'esprit l'honore pour elle même et non pour
ce qu'elle nous apporte ou nous retire dans le temps. L'esprit fait alors silence et s'accorde à cette
vibration qui prouve sans aucun doute que l'intérieur et l'extérieur sont une unité qui forme
ensemble une totalité. Un esprit en harmonie est dans le silence qui est en soi une bénédiction.
L'illusion ne le trouble plus. Chacun est plus ou moins proche de la réalisation. En fait, à partir d'un
moment ce qui compte n'est plus son propre destin, ni sa propre vie, mais aussi les difficultés,
errances, et la douleur de chacun.

1 mars 2012

L'ego provoque l'inclination d'esprit qui engendre des sentiments amenant des déséquilibres et blocages.

25 février 2012

Peu importe ce que l'on vit personne ne sera là pour nous soutenir. Il n'y a pas de leçon apprise si quelqu'un abrège ce que l'on doit comprendre. Il ne faut pas se laisser rattraper par son histoire personnelle, il faut agir avant d'être dépassé. Se focaliser sur soi est le signe que l'on est dépassé, c'est le signe que l'on cherche un soutien pour reléguer à ce soutien les poids que l'on porte - son karma. La réelle force est d'affronter tous les évènements en partant du soi véritable qui détient la force réelle et en se reposant en lui seul dissoudre les difficultés que l'on rencontre. Une difficulté ne fait que révéler son incapacité à faire primer le spirituel sur le matériel. Dans la puissance de vie que l'on porte il y a aussi ce pouvoir qui détermine la vie. Un manque de vie cristallise et fige les évènements, rend automatique et inaltérable notre destin et alors nous entrons dans le temps - la continuité. Or la vie en sa puissance est à la racine du temps et l'engendre pour l'engouffrer comme l'ouroboros. De même pour notre histoire personnelle engendrée, il faut pouvoir l'engouffrer en sa propre conscience, pour qu'ainsi brûle et se ravive la conscience - et non la remettre à quelqu'un d'autre comme si l'on voulait se défaire des résidus in-désirés de notre être. Le but est l'abolition de notre histoire personnelle - c'est-à-dire la mort - en y faisant face. Mais peut-être que l'on veut toujours être "quelque chose" et toute chose est évidemment soumise aux lois qui règlent les choses, des lois matérielles. Le fardeau porté est un fardeau de bois, il brûle bien, mais il faut d'abord s'arrêter pour le déposer. La perception du monde diffère totalement selon l'énergie que l'on a. Quelqu'un dont l'énergie est faible verra la surface des choses, quelqu'un dont l'énergie est subtile verra la profondeur des choses. Dans deux états différents le regard sur le monde change du tout au tout. Le regard habituel perçoit un monde répétitif et explicable, sans l'aspect intimement mystérieux des choses. L'humain est en quelque sorte enrhumé il ne perçoit aucune odeur, le blocage intérieur le rend esclave, le regard qui est toujours le même l'assomme. C'est pourquoi il ne perçoit que les apparences, il n'est pas relié à la vie qui coule derrière la matière environnante et constituante. La conscience de l'homme fonctionne au ralenti, elle est comme emmitouflée dans une gaine obscure, et l'esprit comme la flamme ne peut capter plus de données car il ne pourrait pas les traiter, il s'éteindrait comme étouffé. C'est la flamme qui s'éveillant éclaire le monde qui est au fond d'une chaleur bien plus élevée que la flamme. L'individu dans sa totalité forme un lien entre l'inférieur et le supérieur, et le flux ne passe que si tous les aspects sont parfaitement ouverts et réunis.
On considère le monde comme extérieur à soi, mais c'est parce que comme pour soi, on ne le connait pas, de même les autres, sont aussi soi et c'est pourquoi la connaissance est amour. Elle est le lien qui est la lumière.

La voie du guerrier est la seule voie de la liberté

S'aimer soi-même, c'est comme la pluie qui remplit tous les sillons et se répand dans la terre.
Il faut d'abord beaucoup de chaleur pour avoir beaucoup de pluie, et alors beaucoup de vie verdoyante.
Il faut de nouveaux points de vue sur soi, il faut s'éclairer.

La conscience est un vêtement de l'esprit qui est entièrement dépendant de l'énergie.
La conscience est la lumière de l'ampoule et donc dépend de l'électricité, puis ensuite de la puissance de l'ampoule.
Plus l'ampoule brille, plus elle éclairera la pièce dans laquelle elle se trouve, qui est infinie.
On appelle cette pièce "le vide", et l'énergie les ondes produites dans le vide, qui sont au fond la même chose.
D'abord vient l'esprit, ensuite la conscience / énergie, ensuite l'émotion / pensée / corporel, puis ensuite la matière.
Entre l'esprit et la matière il a  le même rapport qu'entre l'ampoule et la pièce.

L'énergie, le soufre, c'est l'énergie la plus vive, qui détermine notre vivacité, notre capacité à interagir avec le monde.
C'est l'élément de la conscience.
L'énergie sombre trop souvent dans l'inconscient car l'on n'agit pas comme on le voudrait ou l'on s'est renié.
Alors la vitalité se retire dans l'inconscient.

Chaque moment me comble, je me sens nourri par la vie, car je lui ai porté attention.

Le temple humain est la gloire de dieu.

La perception du monde est partie intégrante de notre personnalité, c'est pourquoi le monde, c'est nous.
les songes. Ce sont des points de vue sur nous. Nous sommes le décor, nous sommes les murs de notre maison.

Nous sommes l'ampoule
La colonne vertébrale est le filament
Le corps est le gaz
La peau est le verre
L'alignement avec l'univers est l'interrupteur

Chaque parcelle de l'identité doit s'aligner pour s'illuminer...
S'ordonner, s'accorder comme l'instrument d'un orchestre, s'harmoniser.
Cela se fait quand chaque chose est à sa place selon sa juste valeur.

Our reality is an inside job
Civilization is an inside job

La vie est un peu comme une musique
Elle a vite fait d'être étouffée par le brouhaha quotidien
La vie est un peu comme une flamme, la pluie l'en empêche de grandir
La vie est toujours trop faible, toujours la plus fine mais c'est elle qui créé le grossier

Vision objective VS vision sujective
La subjectivité réduit la vision : le peintre ignore le monde et fait quelque chose de réducteur
l'objectivité élargit la vision : le peintre suit les directives et se met en harmonie avec le monde

"Don't worry what people think
They don't do it very often"

Je suis une conscience
Qui expérimente une variation parmi une infinité
Et pourtant
Je pourrais être n'importe qui
Car je suis plein de choses à la fois

Certains opposent le faire et la conscience, et disent que si on fait quelque chose, si on est dans l'action, on ne peut pas être conscient
Mais c'est uniquement parce qu'on ne fait pas ce que la conscience veut, qu'elle se retire
Le contraire est l'alignement
Et quand "l'âme fait" alors c'est la naissance de la volonté

Je pense que l'âme revient nous voir à chaque fin d'un épisode de vie
Comme si elle venait voir les progrès effectués
Et qu'elle annonçait les suivants
Puis elle nous laisse à nouveau les accomplir
Plus nous faisons ce que nous devons faire, plus l'âme est présente
Les attachements sont exclus, ce serait comme ne pas conclure une équation complexe
Faire ce que l'on a à faire suppose en général clore ce que l'on avait commencé
C'est-à-dire résoudre l'équation de sa vie
Il ne faut rien ajouter à ce que demande son âme, juste faire ce qu'elle veut que nous fassions
Une fois terminé, il faut tout de suite passer à autre chose
Car l'âme est vie, elle n'attend pas, être en retard signifie rêver et dans le pire des cas, s'être oublié
La distance qui sépare le corps de l'âme est en fait l'impression illusoire qui sépare le passé du futur
J'ai appris qu'il faut toujours savoir se renouveler
Il faut savoir plus que se détacher, mais aussi abandonner
Pour créer une ouverture, il faut laisser tomber beaucoup de choses
Quand on est libre, c'est naturel
Quand on est prisonnier, c'est une souffrance, un effort, une sensation de perte

Nous sommes par essence des âmes libres
Qui avons mis de côté cette liberté naturelle et inaltérable
Pour vivre une expérience de chair, de sang, d'émotions et de sensations
Nous sommes venus ici pour quelque chose qu'il faut réaliser et comprendre
C'est tout l'objet de notre vie et c'est pourquoi nous sommes là
Intuitivement nous le savons, c'est pourquoi, la journée, nous faisons ce que nous faisons
Les automatismes aussi sont voulus par l'âme
Elle choisit un seul rêve et s'y tient, et se donne un prénom provisoire, un corps provisoire
Etrange allure pour une âme sortie de l'infini, que de se mettre ses habits, et se réduire à un seul mode d'existence
Mais c'est pourtant la raison pour laquelle l'âme volontairement nous quitte tous les matins, quand nous retournons au monde manifesté
L'âme a bien des choses à apprendre
Peu importe la souffrance qu'il faut endurer car c'est pour elle un rêve sans importance,
Seule compte la leçon qu'elle retient
Nous venons par nos âmes,
Les développer pour que le ciel puisse descendre sur terre
Pour que le spirituel devienne notre environnement
Car je veux recréer ici ce que je connaissais autrefois, avant de venir
Cette connaissance que l'on porte, il faut savoir la mettre en application là où il est plus difficile de le faire