Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.

25 mai 2011

Rêve 21 mai

J'étais dans une base souterraine, mais petite, comme l'appart au début de la série Jared
tout y était reconstruit, quelques pièces avec le minimum pour vivre, rien de superflu
plusieurs pièces et un "dehors", petit espace avec un gazon
j'étais l'assistant passif de "moi" actif
"moi" était toujours très occupé
à un endroit il y avait une sorte de portail dimentionnel
autrefois j'étais passé dans un sens, pour jamais pouvoir revenir
certains livres contenaient toute la connaissance, je voyais des gros bouquins sur les oiseaux australiens et autres
ils avaient été réécrit à l'identique sauf pour qq phrases et mots, et tournures, mot "silence"
incrustés
une fois "moi" revenait de l'extérieur et je l'attendais en plantant des carottes
il y avait comme une intelligence curieuse mais froide qui nous observait tout le temps
toutes les clefs étaient en notre possession
tandis que le moi s'activait à quelque chose, je le surprenait à l'entendre parler
j'avais entendu ses pensées, je lui dis
mais il ne me parlait pas de son projet
mais se mit en route à faire quelque chose
il m'explique que pour ouvrir une porte dimensionnelle
il faut projeter de la lumière
nous sommes faits de lumière, "lumière" est la clef
si quelques électrons se "retrouvent" de l'autre côté,
un effet de vortex peut s'enclencher et le portail se rouvrir
mon double a commencé à construire un talus en pente
puis recouvert des morceaux de tissu je crois
plusieurs "toboggans" où l'eau s'écoulait rapidement
apparemment il voulait réunir ces toboggans pour en faire une sorte de "jet"

"Se sentir bien", c'est être attentif à ses sensations, être présent. C'est aussi le cas lors de la souffrance, c'est pourquoi on pourrait dire que l'on se sent bien lorsque l'on souffre beaucoup. A chaque fois, l'esprit peut s'incarner dans la matière. Quelque chose d'extérieur l'en oblige. Le travail se résume à amener l'esprit à s'incarner.

14 mai 2011

Le manque est toujours un manque de vie
La vie nous est apportée par la vision du sacré
Par une grâce incroyable le sacré nourrit l'être.
La reconnaissance du sacré dans le monde,
Provoque l'exultation des forces de vie intérieures,
Qui à leur tour nourrissent le monde,
Ainsi l’œuvre splendide est menée à son terme.

Nouveaux-nés,
Vos esprits sont ouverts,
mais déjà vos mains se ferment
Votre capacité à recevoir touchera à sa fin,
Vos esprits flétrirons, votre corps contracté se tordra désordonné.
Il est aisé de faire, ardu de défaire,
Notre conscience de soi, n'est que la sensation des doigts sur notre paume,
Le reflet d'une illusion par une autre,
Ce n'est qu'une contraction qui a pour œuvre la destruction
et pour fin l'anéantissement,
C'est pourquoi il faut hâter l'anéantissement pour ne pas se perdre en chemin.
Cette expérience terrible à laquelle chacun tente d'échapper,
Celui qui l'accueille atteint la béatitude,
Celui qui par la mort est rétabli,
Est né de nouveau.

12 mai 2011

Combien de temps passé à se demander "suis-je comme les autres veulent" et à tenter de rectifier quelque chose qui n'a pas besoin ni ne doit l'être ? Combien de temps passé à penser aux apparences ? Pourquoi chercher à perfectionner ce qui est déjà parfait ? D'où vient cette volonté qui détruit la vie là où elle se trouve ?

Je fais; quelque chose en moi ne fait pas.

J'agis; quelque chose en moi n'agit pas.
Je pense; quelque chose en moi ne pense pas.
Ce qu'il y a, c'est la perception.
Ce qu'est ce monde, je le suis aussi,
et cet air aussi,
est le mien avant que je ne le respire,
où est moi ?
Je ne le sais pas.

Le monde entier se résoud dans l'unité,
Mon crâne est une tourelle invincible
Les vagues troublées se brisent à ses pieds
Je me suis réveillé et tous les bruits avaient disparu
La rue était vide et je marchais jusqu'à la fin
Quels que soient les mouvements,
Je suis et je resterai un et indivisé,
Sur le point infime la paix règne intense, entière,
Sans accroche, détaché de la fumante agitation,
Vide et calme est le lac immense des nuages,
Et les instants qui s'échelonnent successivement,
La machine semble avancer dans la vapeur et la poussière,
Or bien au-dessus vole un oiseau de feu,
Qui embrase toute cette agitation et rend à la lumière
Le souffle d'avant le souffle.

Les hommes sont aisément surpris, et aisément déçus,

mais difficilement émerveillés, et difficilement objectifs.

8 mai 2011

Pris dans le passé. Moi et ce qu'il y a autour de moi sont entièrement du passé. Ma conscience se trouve au-delà et quand elle resurgit elle me demande - que fais-tu dans le passé ? et elle m'appelle - passe la porte oubliée et rejoins-moi.