Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.

11 avril 2008

Insectes négligents,
Verdis dans le froid,
Allant ici, allant là,
Abrités sous d'anciennes carcasses,
Mordus par l'effroi reflété,
Semant le givre, pas à pas.

Dans la nuit, s'avançant rituellement,
Mettant à mort leur esprit,
L'opacité succède à la verdeur,
Abrités sous des parcelles d'eux-mêmes,
Heureux d'une existence bizarre,
S'enlaçant et tournoyant encore.