Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.

29 janvier 2006

Outre l'eau et son cycle, les autres éléments peuvent aussi faire objet d'analogies.
La constante: la transformation entre ce qui existe et ce qui n'existe pas.

De simples exhausteurs de pensée.

Les notions de temps, d'espace, etc, sont purement physiologiques. Pour preuve, une atteinte cérébrale les font disparaître.

Je sens, ça commence. J'étais une tornade, perçant le centre de chaque chose, mais toutes les choses commencent à m'épuiser, la force diminue, le monde se referme sur moi.

Pourquoi les fantômes ne deviennent-ils pas fous ? Je suis comme inexistant, pourquoi ne deviens-je pas fou ? Ne le suis-je déjà pas - sur le point de briser le liant entre existence et inexistence ?

Le premier "pourquoi".


On peut penser que l'idée d'innocence dans l'idée que l'adulte a de l'enfant provient, non pas que l'enfant soit innocent dans ses actes et pensées, mais dans le fait qu'il ne puisse pas encore ne pas l'être.
S'il avait les moyens de faire un "mal", il le ferait. D'ailleurs, il le fait parfois. Mais rien de sérieux.
Pourtant, l'apprentissage de la morale se fait à coup de bâtons. (paradoxe)
L'enfant ne sait pas le mal, donc l'adulte invoque le bénéfice du doute, "il ne sait pas ce qu'il fait'.
La morale est superflue, les adultes ne savent pas non plus ce qu'ils font.
Pas davantage que les enfants. Juste une question de proportionnalité.
L'inexpérience de l'enfant réenforce cette idée d'innocence. Pour autant, que dire de l'expérience d'un adulte ?
En définitive, l'enfant n'est absolument pas un être naturellement innocent, mais un être qui ne peut pas ne pas être innocent, car il n'a ni expérience, ni développement des instincts, ni conscience de la morale adulte.
Donc, on peut dire qu'un enfant, s'il est innocent, ne l'est pas davantage qu'un adulte.
Je désapprouve la pitié avilissante de l'homme envers l'enfant.
Ne me comprenez pas de travers: j'approuve que l'homme doit avoir envers quiconque une vue comme celui qui est adoucit par la simplicité de l'enfant. C'est à dire, chacun doit considérer tout être comme innocent. C'est un préjugé valable.