Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.

22 janvier 2006

Sans maculer le ciel, un avion passe. Ceux qui se trouve à l'intérieur de celui-ci savent-ils que je les observe ? Pareillement, sait-on que l'on est regardé et influencé de toutes parts ? Nous sommes dans un flux universel d'énergies qui nous environnent et participent à notre évolution (personnelle). Ces influences relatives sont omniprésentes et se meuvent même dans le vide car ce qui est inanimé, à défaut de nous observer, nous "maintient" et nous entoure. C'est en sachant cela que doit être considéré l'harmonie.

La connaissance est comme une nuée d'oiseaux, elle tournoie dans le ciel, se loge différemment selon les lieux où se trouve l'étudiant. (celui qui poursuit la connaissance). Un jour, elle se trouve au sol, un autre jour, sur des rochers abrupts, et un autre encore, sur les cimes des arbres les plus élevés. C'est ainsi qu'est la connaissance, toujours bruyante mais lointaine. Comment se fait-il alors que cela n'est pas devenu mirage au fil du temps ? Parfois, un oiseau est capturé. A part, il périt de la solitude et de l'isolement. C'est ainsi qu'est la connaissance humaine. L'étudiant est leurré et prisonnier de ces grands mouvements de l'esprit qui tournoient dans le ciel: l'esprit poursuit la connaissance, et en emprunte les gestes identiques.