Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.

20 novembre 2005

Pensées, calques, vie...

Parfois la vie semble couler -
Or, comme les vis que l'on peut faire tourner sur place et leur donner une illusion de mouvement sans qu'il n'y ait de déplacement de la vis
la vie semble couler et cependant rester immobile dans l'espace.


L'erreur serait de penser qu'une cause peut n'avoir qu'un seul effet.
Dans le raisonnement cause/effet, le péril est de juger et non de considérer.


Est-ce seulement par la mouvance de l'Être que celui-ci apparaît comme incohérent ?
L'être n'est-il pas comme une liane qui tournoie autour de l'expérience ?
Ainsi, l'Être parfois disparaît puis réapparaît, est-ce donc l'expérience qui l'entraîne en ces lointains détours – devient-il alors incohérent ?


Qu'il y ait des analogies et que tout puisse par certains aspects être analogue demontre « l'Un », c'est à dire, l'unicité du monde et l'existence d'un Principe, principe unique, dont la philosophie en créé des calques.


Les calques philosophiques sont induits ou:
-Parce qu'ils sont en accord avec le principe du monde, ou;
-Parce qu'ils sont en accord avec les croyances humaines.
Et là est le péril ! Que les philosophes mélangent ce que pourrait être
le Principe du monde avec leurs propres croyances, et que les calques ne puissent exister que pour conforter ces-dites croyances !
Ce qui nous pose problème, c'est que le principe du monde vit lui-même par sa propre croyance. Il faut désapprendre la faculté de croire.


En dehors de son milieu, les objets perdent toute cohérence, les mots tout sens, comme les poissons s'ils sont sortis hors de l'eau: ils se débattent, frétillent - c'est quelque fois le rire – puis ils sont asphyxiés. De même, un homme qui n'est pas dans son milieu, (...)