Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.

22 octobre 2005

La nuit la poésie


MINUIT


Un ciel lumineux, sans étoiles.
J'attends, et le silence est tel
qu'attendre n'a plus d'importance
De temps en temps un arbre regarde par la fenêtre,
une branche remue. Les fourmis sur le sol
scintillent. L'horloge sonne. Les murs sont blancs.

Dominique GRANDMONT






"Un paon blanc jailli du solitaire" (L'aubier de l'aube, Jacques BARON)



















20 octobre 1976


Le vent de mon pays
souffle, hurle, gronde
sur la terre humide qu'il balaie

il trace des figures

il grave un passé
le mien, le tien, celui de chacun

son bruit me rapelle une symphonie
celle que tu susurrais à mon oreille chaque nuit
aujourd'hui, ce soir, cette nuit
seules les empreintes de la vie
me reviennent à l'esprit et

la pluie tenace, le vent têtu

reviennent comme chaque année

et me ramènent à toi

aussi loin que tu sois
me rapellent encore

que j'ai un corps que j'ai une voix

que j'élève en offrande à toi.

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